Cameroun - Communication. SUD,Le Cnc à la rencontre des professionnels des médias du Sud

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 02 Octobre 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Du 27 au 29 septembre dernier, le conseil national de la communication (Cnc) est descendu toucher du doigt les réalités que vivent les hommes de médias de la région du Sud.

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Au menu, concertation, sensibilisation, conférences  débats  et visite des organes de presse basés  à Ebolowa.


Pour Peter Essoka  président du Cnc, il est toujours bien d’aller à la rencontre des « hommes de terrain » et de pouvoir apprécier les conditions dans lesquelles ils  travaillent. C’est ainsi que le patron de l’organe de régulation du secteur des médias est passé tour à tour  dans les représentations régionales des organes publics que privés basés à Ebolowa sans oublier les câblodistributeurs.

Le jugement ici reste mitigé et garde néanmoins l’espoir pour un lendemain plus reluisant pour ces hommes du micro et de la plume. Le second jour qui semblait être le clou de la tournée  avec le séminaire organisé dans un hôtel de la place  sur le thème, « la responsabilité sociale du journaliste » a connu non seulement la participation des professionnels des médias en activité, les amoureux de la profession mais aussi l’autorité administrative au rang duquel, le gouverneur de la région du Sud Félix Nguélé Nguélé. Il a été question d’échanger  en vue de renforcer les capacités, afin de veiller au respect  de l’éthique et la préservation de la sécurité sociale.

Pour Liliane Florence Bobe délégué régional de la communication, pour un état de lieu, la presse est hautement représentée dans la région. Mais ces organes évoluent dans les conditions difficiles, ce qui parfois laisse place à certains  dérapages.

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Les rencontres du genre aideraient plus dans le cadre de la mise en niveau permanent, en vue de mieux outiller ces hommes de médias pour une émergence d’une classe de professionnels.

Pour le président du Cnc, cette sensibilisation a débuté depuis 2012 et va se poursuivre dans l’ensemble des régions du Pays d’où la présence du conseil à Ebolowa. Il s’agit d’une rencontre de libres  échanges autour de la régulation des médias au Cameroun, de veiller au respect de la liberté de la communication sociale. Il n’est pas question de voir le Cnc comme ce père fouettard, celui qui est juste là pour sanctionner.

Il est question de promouvoir la liberté de la presse, facteur fondamental de l’évolution de la démocratie dans le pays d’où la thématique de la responsabilité sociale du journaliste dans le Cameroun d’aujourd’hui et de demain développé par Jules Atangana, ancien journaliste à radio Cameroun. 

Pour l’intervenant, le journalisme est un métier universel dont les règles ne sauraient se limiter à un territoire national. Sous l’influence de divers facteurs-techniques, économiques, politiques, le système ancien de circulation de l’information se transforme profondément, à l’intérieur  des pays comme entre les pays.

Pour lui, au-delà des multiples questions, une constante demeure pour tous les journalistes, celle de l’obsession de la liberté, de la faculté d’esprit critique de l’individu et du fonctionnement démocratique de la société. Il en a rappelé quelques rôles reconnus aux médias, celui de catalyseur de la démocratie, vecteur de culture, serviteurs de l’intérêt général, promoteurs de la bonne cause. Mais un certain nombre de travers est à relever dans le déploiement des mass médias, l’influence des groupes d’intérêts particuliers, l’irruption incontrôlée d’acteurs nouveaux.

 


Et pour l’intervenant de conclure que les médias peuvent et doivent jouer un rôle de premier plan dans les transformations politiques, sociales et économiques auxquelles est engagée la Nation. Il est alors indispensable d’intégrer la composante  communication dans les stratégies de transformation des différents aspects de la vie nationale et d’en prévoir les moyens adéquats.

Il convient d’organiser le cadre et les conditions particulières d’exercice des métiers de l’information et de la communication, vues à juste titre comme une cause d’intérêt général. Pour le gouverneur de la région du Sud, si la presse est dynamique, elle n’échappe pas à utiliser leurs organes pour faire du chantage, pour régler les comptes. Plus encore si elle est indépendante, il est tout de même digne de responsabilité.

Pour le vice-président comme pour le Sg du Cnc, les professionnels des médias peuvent mieux s’organiser à travers leurs syndicats en vue d’apporter une amélioration dans l’application de la convention collective.

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A cet effet, le Cnc  pourrait s’y prêter comme un facilitateur averti.  Pour Roger Takala d’équinoxe télévision, le passage du Cnc à Ebolowa lui a permis de rayer les zones d’ombre qui flânaient  son esprit sur ses missions, et sur la responsabilité sociale du journaliste perçue comme une notion globalisante, dans un contexte de libertés médiatiques.


 

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