Les 50 qui feront le Cameroun. Richard Bona, le bassiste aux doigts d’or

Clarisse Juompan-Yakam | Jeune Afrique Lundi le 04 Juillet 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi lesquels celui de Richard Bona.

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Jeune, Richard Bona, 48 ans, vouait une admiration sans bornes à George Benson, Salif Keïta, Herbie Hancock, Stevie Wonder… Désormais, ce sont eux qui font appel au bassiste de génie qu’il est devenu. Dernier grand nom à saluer son talent : Quincy Jones, qui le considère comme « l’un des mecs les plus talentueux au monde ». C’est donc sous le label du trompettiste américain que paraît, le 24 juin, Héritage, le nouvel album de l’artiste aux mille casquettes (bassiste, compositeur, chanteur, arrangeur…).

Douze morceaux qui retracent l’histoire des esclaves africains envoyés à Cuba et qui apportèrent leur musique et leurs traditions. Mais l’artiste a une dent contre son pays d’origine. Fait officier de l’Ordre de la valeur en début d’année par le gouvernement, il ne s’est pas présenté à la cérémonie, protestant ainsi contre l’interdiction faite aux Camerounais de posséder une double nationalité.
 

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