Cameroun - Politique. Le pouvoir RDPC doit vite cesser de museler l’opposition camerounaise

C.P: Léon Tuam Lundi le 07 Mars 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les humiliations et les sévices que les agents du parti-Etat au pouvoir dans l’administration continuent d’administrer aux partis politiques de l’opposition au Cameroun nient les slogans de démocratie et de liberté d’expression qui errent et bercent chaudement les lèvres des dirigeants actuels du pays.

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Le moment et le lieu de déroulement de ces actes irresponsables sont mal choisis, sont extrêmement dangereux et lourds de conséquences pour le pouvoir RDPC et ses militants taquins et zélés ainsi que  pour le pays entier.


Pendant que la guerre téléguidée et imposée au Cameroun le défigure au nord et progresse au sud, il est inadmissible et absurde que les dirigeants actuels, en demandant le soutien, les sacrifices, la vigilance et l’adhésion de tous les fils et filles du pays, se plaisent comme toujours depuis trois décennies à narguer, à violenter, à museler et humilier toute l’opposition.
C’est à toutes ces méthodes scélérates et intimidatrices que le parti-Etat en place a toujours fait recours pour phagocyter et émasculer cette opposition ; toutefois, certaines âmessans sincérité du RDPC se permettent de régurgiter partout que cette opposition est si faible et ne peut diriger le pays.


Pour certaines de ces âmes basses et aveuglées par le désir de pérennité de ce parti au pouvoir, le RDPC fait très bien, et s’il y a des problèmes, c’est au Mali, en Somalie, Côte d’Ivoire, Libye, RCA, au Congo, etc. et jamais au Cameroun.


Il n’y a pas de doute que le glas a sonné pour le pouvoir de Yaoundé qui a déçu le peuple et lui a mené une si longue guerre discrète où tant de Camerounais sont morts et meurent sur les routes, dans des villages et dans de luxueuses avenues de famines, de maladies, du chômage, d’insécurité, etc. Le pouvoir en place sera tenu responsable de toute généralisation de troubles au Cameroun.


L’opposition politique dans ce cas n’a qu’un seul recours conséquent et honorable face à un pouvoir chaotique et désespéré qui après plus de trois décennies semble n’avoir que le même candidat « crédible » : Braver toutes les interdictions que les administrateurs à la solde du RDPC leur brandissent, pour présenter leur vision du Cameroun du futur aux populations.

Léon Tuam
07 mars 2016

 

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