Lions indomptables. François Omam Biyik: « Je ne souhaite pas partir de cette équipe avec cet échec !»

Josephine Abiala | kamerfoot.com Mercredi le 19 Octobre 2011 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Alors que plane depuis plusieurs semaines, un éventuel changement du staff technique de la sélection nationale A de football, du Cameroun et que circulent des noms des susceptibles remplaçants, L’entraineur national adjoint de cette équipe dressele bilan depuis sa nomination.

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En tant qu’entraineur adjoint de l’équipe fanion des Lions indomptables et ancien international camerounais, qu’est-ce que cela fait de ne pas participer à une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (Can) ?

pour une équipe comme le Cameroun qui a été depuis 30 ans, de tous les dernier rendez-vous C’est difficile à avaler. C’est difficile à comprendre. On sait qu’on n’a pas été à 100% pendant ces éliminatoires, pour plusieurs raisons que je ne citerai pas ici. Mais puisse qu’on a commencé les éliminatoires. Pour une nation comme le Cameroun, rater une compétition, est probablement décevant et difficile à avaler.

  

Et si on vous demandait de faire une évaluation plus détaillée. Concrètement, à savoir ce qui n’a pas marché ?

Ce qui n’a pas marché c’est qu’on n’a pas pu regrouper tous les joueurs ou toutes les forces de cette équipe le plutôt possible. Pour moi, la clé est là. Si on les avait eu au premier match en Île Maurice, sûrement qu’il y aurait eu des étincelles entre eux, parce qu’il fallait le faire, mais derrière on récupérait un groupe, avec des joueurs libérés des rancœurs. Malheureusement, on l’a fait l’avant-veille du dernier match.

 Mais il était déjà tard. Selon vous, à qui la faute ?

 A tout le monde. Aux joueurs, aux entraineurs, aux dirigeants. Il faut qu’on assume tous. On ne doit pas scinder les responsabilités. Nous avons tous une part de responsabilité là dedans.

Peut-être un peu plus entant que camerounais à l’encadrement technique de cette équipe…

 Oui, j’ai mes parts de responsabilité. Je ne sais pas, peut être on me donne plus de responsabilité puisque j’ai été un footballeur. Je suis camerounais. J’ai toujours clamé haut et fort que j’assume ces responsabilités, même si j’ai eu à expliquer des fautes qui n’étaient miennes. Par solidarité pour l’équipe technique je l’ai fait et je continue à le faire aujourd’hui. Donc s’il faut encore les assumer, je le ferais.

 Qu’est-ce qui aura constitué le blocage ? Est-ce de vous faire entendre ou alors de faire adopter votre point de vue ?

 Il y a un mélange de tout. Je dirais de faire passer le message. Vous savez, cela fait un an que je suis dans le staff technique des lions indomptables et je trouve que les informations ne circulent pas dans cette République. On donne les informations au coup à coup. Ou chacun donne les informations qu’il a envi de donner. Donc et de faire passer mes idées et de faire comprendre à certains que le poste de sélectionneur n’est pas une obsession pour moi. Mon souci est faire en sorte que les choses reviennent dans l’ordre et que notre équipe retrouve ses lettres de noblesse et devienne une équipe compétitive. Et peut-être que d’autres ont cru qu’en poussant un peu certaines portes, que j’étais un sélectionneur bis. Non, je suis qu’un adjoint. Et je fier d’être l’adjoint de cette équipe. Malheureusement, certaines choses que j’ai proposées n’ont pas pu passer. Mais bon ! C’est comme ça. Ça fait partie de l’apprentissage de ce métier.

François Omam Biyick, Est-ce que la motivation reste la même ? Avez-vous envie de recommencer avec cette équipe ?

Plus que jamais ! J’ai passé plus de 12 ans dans cette équipe. Il y a eu de haut et des bas. Aujourd’hui il y a un bon groupe qui est déjà en place, c’est vrai qu’il manque encore quelques éléments pour retrouver une bonne équipe. Donc je suis motivé plus que jamais. Je ne souhaite pas partir de cette équipe avec cet échec. Cette non qualification à la Coupe d’Afrique des Nations. Omam Biyick, les objectifs étaient la qualification et la reconstruction… C’est vrai qu’on parle tous parce qu’on est habitué à se qualifier mais l’objectif principal était la l reconstruction. On a voulu reconstruire une équipe en cherchant la qualification en phase finale de la coupe d’Afrique. Malheureusement les résultats n’ont suivi. Tout simplement parce qu’on n’avait pas la même vision. On n’était pas tous en phase.

 Pensez-vous à votre avenir après cet échec ?

 Oui j’y pense. Mon avenir ne s’arrête pas à l’équipe nationale du Cameroun. Quand j’étais joueur je venais et je partais. Il y a eu des haut et des bas et j’ai su toujours me relever. Un entraineur qui n’a pas de résultat doit partir demain ou rester. Moi je ne pense à cela mais aux matches amicaux. Après si les autorités pensent qu’on pas été à la hauteur qu’on mérite de sortir de l’équipe ce ne sera pas la fin du monde pour moi.

Quels arguments comptez-vous présenter aux décideurs pour vous maintenir ?

Les arguments sont là. On est parti de presque rien. On voit déjà une équipe qui s’est formé et qui joue bien. On est sur une pente positive. On est sur une pente positive. Après est-ce que ce sera suffisamment ?

Au départ il y avait des tensions au niveau de certains cadres de l’équipe. Je ne dis pas tous. Il y avait deux joueurs représentatifs. Et peut-être derrière, il y avait des soldats qui n’étaient pas contents. Il a fallu cet électrochoc. La qualification on ne l’a pas obtenu mais la reconstruction est là et est très positive.

 

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