Cameroun - Environnement. Catastrophes naturelles: Quels risques pour quelles régions ?

Ben Christy Moudio | La Nouvelle Expression Mercredi le 19 Octobre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Cameroun est exposé à une variété de typologie de catastrophes. Ces dernières varient d’une région à une autre.

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La journée mondiale de la prévention des catastrophes naturelles a été célébrée le 13  octobre dernier. Une célébration qui a mis au-devant de la scène la pluralité de risques à laquelle est confronté le pays. Le Cameroun se veut dès lors  sur le fil de rasoir dans ses 10 régions, selon une classification réalisée par la Direction de la Protection civile du Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Minatd). Dans la région de l’Extrême nord, le pays est exposé à quatre types de catastrophes naturelles. Les risques d’inondations (comme ce fut le cas en 2012), les risques écologiques et technologiques liées à l’action de l’Homme et les risques sanitaires. L’on recense notamment au sein de ces derniers, les maladies telles que le choléra, le paludisme, la tuberculose, la méningite etc. Les risques liés à l’action des animaux sont également bien présents. L’on se rappelle par exemple qu’en 1996, 1998 et 1999 la localité du Diamaré avait essuyé  trois destructions par pachydermes. Une invasion de criquets avec également conduit à la perte de 140 tonnes de céréales entre 1998 et 1999.

La région du nord, est exposée aux mêmes risques que la région de l’Extrême-nord. Un arrêt à la page des menaces sanitaires montre que la région a vu passer (concomitamment avec l’Extrême nord) pas mal de catastrophes. En guise d’illustration, en 97 et 98, ces parties du pays ont enregistré une épidémie de choléra. Aux risques sus mentionnés, l’on ajoute également, les risques de mouvement de masse (glissements de terrain) selon la Direction de la protection civile.

La région château d’eau du pays possède son lot de catastrophes naturelles. Un ensemble de risques qui vont des menaces technologiques à celles sanitaires, en passants par les mouvements de terrain. L’on doit également ajouter à ces dangers, des risques sismiques.

 

Emanations de gaz

 

Le septentrion n’a pas le monopole des risques et catastrophes naturelles au Cameroun. Dans les contrées situées dans les régions de l’Ouest, du Nord-ouest et du Sud-ouest l’on recense de nombreuses menaces. Risques technologiques majeurs, risques écologiques, risques sanitaires, risques de mouvements de masse, risques d’inondations et risques sismiques. Au fil des années,  cette partie du Cameroun a dû faire face à de nombreuses catastrophes. L’explosion de gaz dans le lac Nyos le 21 aout 1986 (dans le nord-ouest), l’émanation de gaz du Lac Monoun (Ouest) et les trois éruptions volcaniques du Mont Cameroun (1982-1999-2000) sont les principales catastrophes naturelles qu’a connues le pays dans cette zone. L’on peut en outre associer des incendies (le marché de Bafoussam en 1999), des conflits armés (Bakassi) etc.

 

Incendies-tornades-gaz

 

Au-delà de ces régions du «grand Sud» du pays, l’on a le Centre, le Littoral, le Sud  et l’Est qui sont également confrontées à des menaces sismiques, sanitaires, de mouvements de masse, technologiques et d’inondation. Les illustrations sont plurielles. Les villes de Douala, de Kribi (1998) Limbé (2000) ont connu de sévères inondations. Une émanation de gaz a été enregistrée à Nsimalen en 1996, des tornades-orages-foudres ont frappé la région du Centre, des glissements de terrain ont été observés à Yaoundé en 1998, la même année un incendie a enlevé des centaines de vies à Nsam (Yaoundé), une épidémie de diarrhée  rouge a sévi dans la région de l’est en 97 etc.

 

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