Ukraine. Ukraine: une colonne de blindés en déroute près de Donetsk (insurgés)

Ria Novosti Dimanche le 10 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les forces d'autodéfense populaire de la république autoproclamée de Donetsk ont annoncé avoir dévié l'attaque de l'armée régulière contre Ilovaïsk (35 km à l'est de Donetsk), détruisant une colonne de blindés de l'ennemi, a appris l'agence RIA Novosti auprès de l'état-major des insurgés.

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"Neuf unités de véhicules blindés ont été détruits", a précisé la source.  

Selon la source, des combats se poursuivent près de Mospino et à Krasnyï Loutch (région de Lougansk), à 120 km à l'est de Donetsk.  

En outre, l'armée pro-Kiev poursuit le pilonnage des villes de Gorlovka, d'Enakievo et de Donetsk.   

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.  

Conflit armé en Ukraine: réalités et perspectives Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin. De leur côté, les autorités locales de Lougansk estiment que 1.500 personnes ont trouvé la mort dans la région depuis le début de l'opération.

 


Ukraine: l'armée pro-Kiev tente de boucler Donetsk (insurgés)

L'armée ukrainienne poursuit son avancée et tente de boucler Donetsk et Gorlovka, indique le site web de la république populaire autoproclamée de Donetsk, précisant que les combats pour l'agglomération de Krasnyï Loutch sont en cours.

Les brigades d'autodéfense populaire gardent sous leur contrôle une partie de la région de Lougansk et plusieurs agglomérations de la région de Donetsk. Trois villes stratégiques formant un couloir entre les deux régions - Krasnyï Loutch, Nijni Nagoltchik et Diakovo – ont été reprises samedi par les insurgés. Si l'armée reprend le contrôle de Krasnyï Loutch, Donetsk, Gorlovka et Makeevka se retrouveront coupées de la région de Lougansk, a informé Igor Strelkov, commandant des insurgés.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.


Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin. De leur côté, les autorités locales de Lougansk estiment que 1.500 personnes ont trouvé la mort dans la région depuis le début de l'opération.
 


Lavrov à Kerry: prévenir une catastrophe humanitaire dans l'est de l'Ukraine

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a pointé lors d'une conversation téléphonique avec son homologue américain John Kerry la nécessité de prendre des mesures d'urgence afin de prévenir une catastrophe humanitaire dans l'est de l'Ukraine, théâtre depuis le 15 avril d'une opération spéciale menée par l'armée pro-Kiev.  

Le chef de la diplomatie russe a expliqué que l'intensification de l'opération militaire, d'ailleurs contraire au droit international, mène à de nombreuses victimes civiles, dont des enfants, et à la destruction de l'infrastructure d'importance vitale, indique le ministère russe des Affaires étrangères sur son site web officiel.  

"Dans ce contexte, le ministre a exhorté à soutenir l'initiative russe consistant à déployer conjointement avec les organismes internationaux compétents une mission humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine", a précisé la source.

M.Kerry a de son côté précisé que le dialogue dans ce sens était amorcé avec Kiev.
 


La Russie prête à répondre aux nouvelles sanctions occidentales (Kremlin)

La Russie adoptera de nouvelles mesures en réponse, si l'Occident décrète de nouvelles sanctions à son égard, a annoncé samedi Dmitri Peskov, porte-parole du président russe.

A la question de savoir si la Russie continuerait de riposter aux sanctions occidentales il a répondu: "Bien évidemment, il y aura des mesures de rétorsion". Le porte-parole du président russe a cependant souligné que la Russie n'était pas l'initiateur des sanctions.

"Nous ne sommes pas les initiateurs des sanctions, ces dernières sont des mesures contraintes, nous n'y avons pas aspiré et pour nous ce sont des mesures en réponse", a indiqué M.Peskov.

La guerre des sanctions entre l'Occident et la Russie a cessé d'être unilatérale. Jeudi, le gouvernement russe a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.

Cette interdiction valable un an concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits.
 


Reporter de Rossiya Segodnya enlevé en Ukraine: l'agence lance une action de soutien

L'agence d'information internationale Rossiya Segodnya lance ce dimanche une action de soutien à son reporter-photographe Andreï Stenine disparu début août dans l'est de l'Ukraine.

Dans le cadre de l'action qui débutera à midi (heure locale), des photos prises par M.Stenine seront distribuées devant le siège moscovite de l'agence, près du métro Park Kultury et sur la place Pouchkine (plein centre de la capitale russe). Les clichés seront accompagnés de l'appel à soutenir sur les réseaux sociaux la demande de la libération du photographe.

En outre, à 17h00 des photos de M.Stenine prises dans l'est de l'Ukraine seront exposées devant le siège de l'agence.

Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. La rédaction a perdu le contact avec lui depuis le 5 août. D'après les sources proches de l'état-major du commandant des forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) Igor Strelkov, le photographe serait parti à Chakhtersk avec les représentants du service de presse de la RPD.

Une source informée a annoncé vendredi que M.Stenine serait retenu par les agents du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) à Zaporojie.  

Depuis 2009, Andreï Stenine travaille à RIA Novosti, agence sur la base de laquelle Rossiya Segodnya a été créée. Reporter de guerre expérimenté, il s'est déjà rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.
 


L’OTAN agresse la Russie. Un général français témoigne

La France agresse joyeusement la Russie ensemble avec l’OTAN. La mission de cette structure militaire a connu une évolution depuis l’époque soviétique. La Voix de la Russie a demandé au général de l’armée française Jean du Verdier de donner son analyse de l’histoire de l’OTAN qui vient de fêter son 65ième anniversaire.

Général Jean du Verdier: A l’origine l’OTAN a été créée comme un organisme militaire pour faire face à la menace soviétique. Nous avions très peur à l’époque d’une attaque de l’armée soviétique. Il y avait une phrase qui courait à l’époque un peu partout : « Les chars soviétiques sont à une étape de Tour de France de Strasbourg ! » A cette époque-là on a accepté l’aide des Américains et il y a eu un accord passé à Lisbonne : les Américains ont donné à l’époque 600 Millions de dollars pour équiper l’armée française… Et en échange, ils recevaient des bases en France et un axe de liaison entre l’Atlantique et l’Allemagne. Voilà où on en était à la fin des années 50 ! A ce moment-là arrivait le général de Gaulle qui va vouloir se dégager de l’emprise américaine. Parce qu’il n’acceptait pas que les mécanismes de l’OTAN qui étaient des mécanismes automatiques, puissent engager la France dans une guerre qu’elle ne souhaitait pas. Donc, à partir de 58, la France est complétement dégagée de l’OTAN. Il y avait deux attitudes à ce moment-là : c’est dommage de se séparer des Américains qui sont à la pointe du progrès ; et les autres croyaient que De Gaulle avait raison. Pour moi, personnellement, ce désengagement de De Gaulle vis-à-vis des Etats-Unis a eu des conséquences désagréables parce que j’ai été prévu dans le cadre de ces accords pour aller en séjour pour un stage de formation aux Etats-Unis. Mais cela n’a pas marché, je le regrette !

A ce moment-là tous les Américains étaient partis de France. On a commencé par enlever à l’OTAN des unités françaises, en particulier, navales et petit à petit on a tout retiré… Et on n’a jamais accepté non plus l’arme nucléaire sur le sol français ! Dans les années 60 le retrait à a été terminé. Ainsi les Français étaient dans l’Alliance mais n’étaient plus dans le système militaire.

Question: La France a-t-elle pleinement accepté ce retour dans le dispositif militaire de l’OTAN ?

Général Jean du Verdier: Moi, personnellement j’ai été tout à fait contre ce retour au sein de l’OTAN ! A partir du moment de chute du mur de Berlin, on n’avait plus aucun besoin de l’OTAN. Elle avait perdu sa raison d’être. Cela a été une organisation défensive pour les pays de l’Europe de l’Ouest et à partir du moment où les Soviétiques avaient dissous le pacte de Varsovie, la Russie a cessé de constituer une menace pour les peuples occidentaux. Moi et mes camarades, nous sommes devenus complètement anti-OTAN. Parce que cette organisation était devenue offensive dirigée contre la Russie !

Question: Quelle est votre appréciation de l’étape actuelle avec l’envoi des bâtiments de guerre y compris français, dans la mer Noire ?

Général Jean du Verdier: Cette étape est très agressive vis-à-vis de la Russie sans qu’on puisse comprendre d’où est-ce que ça vient. Les Français sont russophiles, mais je pense qu’ils sont intoxiqués par les médias et ils sont méfiants vis-à-vis de Vladimir Poutine. Je pense que telle est la tendance générale.

Je pense que l’agressivité de l’OTAN s’est révélée au moment de la Guerre du Golfe à laquelle la France a encore participé. C’était la première guerre contre l’Irak. Mais ensuite, en 1995, au moment de la deuxième guerre du Golfe, Chirac a eu une réaction un peu gaullienne et il n’a pas suivi.

Et après il y a eu une intervention absolument inadmissible au Kosovo. L’OTAN était peut-être investie d’une mission de l’ONU, mais l’OTAN n’a pas été créée pour servir de gendarme au profit de l’ONU. Cette opération du Kosovo était prévue pour casser la Serbie, alliée des Russes aussi ! Historiquement ce pays a toujours été dans l’orbite russe. Alors cela a été peut-être fait pour rétablir l’ordre au Kosovo, mais évidemment il n’était même pas sûr qu’il y avait du désordre au Kosovo ! Mais cela a été aussi fait pour affaiblie les positions de la Russie dans les Balkans.

Question: Comment voyez-vous la politique de Sarkozy qui faisait d’une main ce qu’il défaisait de l’autre avec cette intégration dans le dispositif militaire de l’OTAN et en même temps vente des Mistrals aux Russes ? Que ferait-il s’il revenait au pouvoir ?

Général Jean du Verdier: Je pense que le retour à l’OTAN a été presqu’imposé pour la participation aux opérations comme celle du Kosovo. A partir du moment où l’on participait à des opérations de l’OTAN, on était déjà obligés de se soumettre aux procédures américaines et on n’en pouvait plus se dégager. Sarkozy a accepté le Kosovo et par ce fait même il a accepté de réintégrer l’OTAN ! Alors pourquoi l’OTAN se montre-t-elle tellement hostile à la Russie ? Cette question, je ne l’ai pas résolue. L’OTAN veut-elle encore affaiblir la Russie… Mais pourquoi ? C’est un élément d’équilibre dans le monde actuel et on n’a aucun intérêt à affaiblir la Russie ! La Russie nous protège sur le plan du Sud-Est contre l’immigration et toutes les menaces islamiques qui peuvent venir de ce côté-là ! La Russie est notre alliée naturelle ! Pourquoi être antirusse ?

OTAN: pays membres, forces armées, évolution

Je crois qu’il y a une espèce de souvenir de la Guerre Froide qui n’a plus sa raison d’être aujourd’hui. C’est des raisons idéologiques. La Russie est très rattachée à ses traditions et très attachée à sa religion depuis qu’elle est redevenue « Russie ». Et cela ne plaît pas aux idéologues actuels occidentaux. On sent un acharnement contre la Russie que l’on note dans les médias. C’est à l’origine de l’affaire de la Crimée, en particulier. On a interviewé des gens dans la rue qui croyaient que les Russes en Crimée avaient parfaitement raison. Il n’y a que des intellectuels comme BHL qui pensent autrement. Tous les gens que je rencontre autour de moi donnent raison aux Russes. Qu’avons-nous à faire en Crimée, en Ukraine et en Géorgie ? C’est que l’OTAN voulait s’installer en Géorgie, sur le plan Sud-Est de la Russie.

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/67041912/271196745/
 


Russie/sanctions: la coopération continue (Poutine)

Les sociétés occidentales sont toujours enclines à coopérer avec la Russie malgré les sanctions, Moscou le saluant et étant prêt à élargir la coopération, a déclaré samedi le président russe Vladimir Poutine.

"Aujourd'hui, le succès commercial est déterminé par la coopération internationale. Le business, notamment les gros groupes nationaux et étrangers s'en rendent parfaitement compte et, malgré la conjoncture politique actuelle compliquée, le pragmatisme, le sens commun prennent le dessus. Nous nous en réjouissons", a indiqué le chef de l'Etat russe lors d'un duplex avec un puits de forage dans la mer de Kara lancé par les groupes pétroliers russe et américain Rosneft et Exxonmobil.

"A notre avis, il s'agit véritablement d'une approche  d'affaires responsable, la seule à être productive. Nous saluons sans réserve cette approche et sommes ouverts, à notre tour, à l'élargissement de notre coopération avec les partenaires", a souligné le  président russe.
 


Ukraine: Kiev équipe son armée de gilets défectueux (Parquet)

Le Parquet général d'Ukraine a accusé des anciens fonctionnaires du ministère de la Défense d'avoir acheté pour l'armée des gilets pare-balle défectueux pour la somme de 71 millions de hryvnias (5,6 millions de dollars), entraînant ainsi des dizaines de blessés et de morts chez les militaires, annonce le site du Parquet.

"Du 21.03.2014 au 30.05.2014, les anciens fonctionnaires haut placés du ministère de la Défense ont organisé l'achat de 17.080 gilets pare-balle de modification légère pour la somme de plus de 71 millions de hryvnias", indique le Parquet.

"Suite à la non-conformité des gilets aux normes de sécurité, au moins 67 militaires des forces armées de l'Ukraine ont reçu des blessures au cou et à l'aine, dont certaines mortelles", souligne le Parquet.

Auparavant, le Parquet a annoncé une enquête criminelle contre des fonctionnaires du ministère de la Défense et de l'état-major général qui avaient retardé la livraison de casques et de gilets pare-balle pour  les militaires participant à l'opération spéciale dans l'est de l'Ukraine. Près de 200 militaires ukrainiens ont été blessés à la tête suite à ce retard de 2,5 mois.

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