Cameroun - Musique. Le chanteur camerounais Locko signe chez Universal !

cameroun24.net Vendredi le 13 Juillet 2018 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le jeune chanteur camerounais a signé chez la filiale africaine du label de musique.

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Après le rappeur Ténor en novembre 2017, le chanteur Locko est devenu le deuxième artiste camerounais à signer chez Universal Music Africa(Uma), filiale d’Universal Music Group. Depuis le 29 juin 2018, l’auteur de « Ndutu » est donc accompagné par la maison de disques africaine. « Accompagner », un terme très important pour Moussa Soubounou, directeur général d’Uma, et Franck Kacou, Directeur Label & Music.

Ce dernier tient d’ailleurs à préciser : « On ne va pas transformer l’artiste. On ne va pas le dénaturer. Mais on va mettre en place des stratégies, une équipe autour de lui pour faciliter son expression. » Quant au Dg, appréciant la classe et le ressenti artistique de Locko, il explique qu’il s’agit « d’essayer d’apporter notre touche, d’accompagner l’artiste dans son développement et de l’aider à aller plus loin dans sa carrière. »

Et Locko, crooner Rnb de « Sawa Romance », compte aller très loin. Lui qui se rappelle ses débuts quand il y a trois ans, il n’était qu’un étudiant qui faisait des covers de morceaux connus avec son piano. Ses débuts avec le projet « Skyzo », son album « Brigde » qui montrait déjà qu’il traversait « le pont vers quelque chose de nouveau »…

L’ambition du chanteur est « qu’il n’y ait pas un seul continent qui n’ait pas consommé ma musique. » la sortie de son nouvel album, intitulé « Cloud Nine », est prévue pour décembre 2018 écrit CT.

« C’est la musique d’un jeune Camerounais qui vient d’un pays super riche culturelement parlant. Je veux montrer au monde que la plus belle musique du monde vient du Cameroun », assure l’artiste de 26 ans.

Ces propos cadrent avec ceux des responsables d’Uma, notamment Moussa Soubounou qui rappelle le défi de la maison de disques : « pouvoir amener le message porté par nos artistes. Vendre cette Afrique dynamique, belle, insouciante. Accompagner la structuration de l’industrie musicale. » Et Charles Arthur Locko Samba, dit Locko, compte bien faire partie de cette aventure.

Lui, orphelin de père à 10 ans, qui a dû trouver le courage plus tard de dire à sa mère qu’il arrêtait Polytech (Ecole nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé) pour poursuivre et réaliser son rêve musical.

Rita DIBA
 

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