Afrique. Tentative d’assassinat du Général Sékouba Konaté

CONAKRY (AFP) Vendredi le 12 Novembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Alors que les Guinéens étaient préoccupés dimanche par le vote et attendent aujourd’hui les résultats provisoires de l’élection présidentielle, les services de sécurité sont préoccupés par la protection du président de la transition, le général d’armée SéKouba Konaté.

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Le dimanche 7 novembre, jour du scrutin, alors que le vote du Général Sékouba Konaté est attendu au palais présidentiel "Sèkhoutouréya", où il a voté lors du premier tour, il fausse les pronostics en se rendant au bureau de vote numéro 12 au collège de Boulbinet 1 dans la commune de Kaloum. En moins de 15 minutes, il vote et retourne à sa résidence de Kaloum.

Selon les informations d’AfricaLog.com, dans la nuit de dimanche à lundi, le Colonel Fadiga du Bataillon du Quartier Général (BQG) du camp Samory et le Capitaine Issa Camara, détaché au ministère de la protection civile sont arrêtés pour tentative d’assassinat du Président de la transition.

Les deux militaires arrêtés sont transférés à la prison de Kassa.

AfricaLog.com

 

Guinée: Konaté renonce à quitter le pays sous la pression de personnalités

Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a "renoncé" officiellement à se rendre au Maroc, jeudi, sous la pression de diverses personnalités qui ne voulaient pas le voir quitter le pays juste avant l'annonce des résultats de la présidentielle.

Le général Sékouba Konaté "a renoncé, ce jeudi, à un voyage sanitaire au Maroc pour se mettre à la disposition de son pays, la Guinée", a annoncé dans la soirée le directeur du bureau de presse de la présidence, le commandant Mohamed Kassé, dans un reportage diffusé à la télévision nationale.

Un avion privé en provenance du Maroc était pourtant "arrivé à Conakry", spécialement pour qu'il fasse ce voyage, selon le reportage.

Mais, "à la demande de plusieurs personnalités politiques, africaines et européennes et américaines, le général Konaté a renoncé à ses soins médicaux pour se mettre au service de la Guinée", selon le commandant Kassé.

"Son absence pouvait susciter des velléités", a ajouté le commentateur, sans préciser lesquelles.

L'ancien général putschiste est chargé, depuis janvier, "de mener la transition à bon port en organisant des élections libres, transparentes et démocratiques afin de remettre le pouvoir à un président civil élu", a rappelé le reportage.

Depuis plusieurs jours, des rumeurs sur son départ circulaient dans la capitale guinéenne, suscitant l'inquiétude de ses habitants, prompts à l'accuser de vouloir se mettre "à l'abri" dans une situation difficile.

Les résultats provisoires complets du second tour de la présidentielle doivent être publiés d'ici la fin de la semaine, pour départager les candidats civils Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a diffusé, depuis mardi, des résultats partiels correspondant à environ la moitié du corps électoral, les deux candidats apparaissant au coude à coude.

A Conakry, des observateurs disaient redouter des troubles après l'annonce des résultats provisoires complets, la campagne ayant déjà été marquée par certains heurts politico-ethniques à Conakry et dans l'est.

"Cela faisait longtemps que l'entourage du général Konaté parlait de sa volonté d'aller à la Mecque. Puis il a parlé d'aller au Maroc. Plusieurs personnalités guinéennes et étrangères lui ont alors dit que ce n'était pas le meilleur moment, qu'il pouvait retarder son départ", a simplement indiqué à l'AFP une source diplomatique.

"On sait que son départ risquait d'être mal interprété du fait de sa réputation de n'être jamais là quand les mauvais coups se passent", a souligné un observateur.

Sékouba Konaté, ex-ministre de la Défense de la junte, n'était pas présent à Conakry au moment du massacre de 157 opposants par les forces de défense et de sécurité, le 28 septembre 2009, ni quand le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, avait fait l'objet d'une tentative d'assassinat en décembre.

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