Cameroun - Sud. SUD : Le cinquantenaire de la réunification : la région du Sud s’en souvient aussi

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Vendredi le 21 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’apothéose des festivités de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun dont l’épicentre des événements a été la ville de Buea dans la région du Sud ouest n’a pas épargnée à région du Sud, comme toutes les autres régions du Cameroun.

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C’est la place de fête de Nko’ovos à Ebolowa qui a été le lieu retenu pour le clou des festivités sanctionnées par le défilé militaire et civile. Tout le dispositif est prêt à l’heure indiquée, en synchronisation avec Buea lieu des cérémonies présidées par Paul Biya, président de la république. C’est bien exactement à 09 h 50 mn que le patron de la région Jules Marcellin Ndjaga foule la place de fête de Nko’ovos,  lieu des cérémonies où ses proches collaborateurs y étaient déjà installés.

Place de fête pavoisée aux couleurs nationales, et de nombreuses banderoles portant des messages aux éloges de la réunification comme ce thème de la célébration à savoir « de la réunification à l’émergence, bâtissons dans l’unité et la concorde nationale un Cameroun prospère ».

Ce qui attirait l’attention de nombreux curieux qui découvraient séance tenante l’origine de cette forte présence humaine en ce lieu. En face de la tribune officielle,  un écran géant y était installé pour permettre de suivre l’ouverture de la cérémonie à Buea. Comme à Buea, le public ovationnait chaque temps fort du discours présidentiel qui mettait en exergue l’usage des deux langues officielles du Cameroun à savoir le Français et l’anglais. De ce discours, on a pu retenir qu’il n’y a pas de peuple sans mémoire du passé et que le 1er octobre 1961 a permis aux Camerounais des deux rives du fleuve Moungo de se retrouver, un jour de gloire immense pour le Cameroun. Après l’allocution du chef de l’état, le rideau s’est fermé sur Buea pour faire place au défilé militaire et civil.

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En tête de cette phase, on retrouvait les tous petits du primaire scandant des slogans à l’unité de tous les Camerounais et de toutes les parties du pays. S’en est suivi avec le secondaire, le supérieur, partis politiques et autres associations dont le passage était cadencé au rythme de la musique martiale distillée par la fanfare de certains établissements scolaires.

Tout est allé très vite cédant la place aux réjouissances populaires organisées par les autorités administratives dans leurs résidences. On a pu dénoter que la précision du protocole présidentielle établi à Buea à mis en mal certains responsables locaux, qui habitués aux retards ont eu de la peine à trouver un siège. Avec la canicule qu’il faisait à Ebolowa, à leurs positions débout, ils dégoulinaient  seulement de sueur, comme pour dire à l’intention de ceux-ci  que l’exactitude est la politesse des rois.

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Dans le cadre de l’agrémentation de ces festivités, une veillée a été organisée au square Paul Biya à Ebolowa, avec pour vedette principale la voix du cénacle du Pr Gervais Mendo Ze. Une cérémonie à la limite improvisée, boudée par le public qui ne s’est presque pas retrouvé dans celle-ci. Une sonorisation qui n’avait rien à voir avec la voie du cénacle d’antan.

Jacques Pierre SEH à Ebolowa

Réaction
Mgr Jean Mbarga
Evêque du diocèse d’Ebolowa
Administrateur apostolique de l’archidiocèse de Yaoundé

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Quel sens donnez-vous à la célébration du cinquantenaire de la réunification, et les derniers actes du chef de l’état suite la grâce accordée à certains prisonniers de longue date ?

D’abord, la fête de la réunification nous rappelle le sens du patriotisme, le devoir de vivre ensemble pour tous les Camerounais que nous devons préserver. Par rapport aux derniers actes du chef de l’état,  il vient de pardonner les fauteurs, mais je pense que le message de fond à cela est qu’il faut être patriotique comme les fondateurs de ce pays, nos ancêtres qui ont mis en place le Cameroun dont nous sommes fiers aujourd’hui. Il faut que les gens soient patriotiques, honnêtes, respectant le bien commun. Non de promouvoir la corruption, qui détruit ce que les autres ont construit pratiquement avec leur sang. Voilà pourquoi je salue toutes les mesures de compassion qui ont été prises. Mais cela n’a pas pour but de consacrer l’erreur, mais d’appeler  tous les Camerounais à être plus patriote et à renoncer toutes formes de malversations qui peuvent nuire à la croissance du pays.

JPS

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