Cameroun - Santé. SUD, Lutte contre le paludisme : les journalistes à l’école des moustiquaires imprégnées.

Jacques Pierre SEH Mercredi le 08 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’atelier de formation sur la production des programmes radiophoniques pour les radios communautaires en Français, en Anglais et en langues locales s’est tenu du 06 au 10 juillet dernier dans la salle de conférences de l’hôtel des destinées à Ebolowa sous la conduite du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et son partenaire l’ONG Malaria no more. Y prenaient part, les journalistes venus des régions du Sud et de l’Est.

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Pour Olivia NGU épouse Tama directrice de Malaria no more au Cameroun, il est question d’aider le PNLP du Ministère de la santé publique à mettre en œuvre les activités de communication des mass média dans le cadre de la campagne de distribution gratuite de 12 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).

Quatre régions à savoir, le Sud, l’Est, le Nord Ouest et le Sud Ouest seront concernées pour cette première phase de distribution. Pour intensifier la sensibilisation sur la nécessité d’utilisation de la MILDA, une vingtaine de radios communautaires ont été appelée à contribution.

Celles-ci vont diffuser les programmes d’information à l’intension des populations sur les différentes étapes de la campagne à savoir, comment avoir la MILDA, quand l’avoir, où la récupérer,  et comment l’utiliser. Selon la directrice de Malaria no more au Cameroun, les radios communautaires sont d’un grand apport pour atteindre les populations des localités reculées. Les hommes de médias ont été édifiés sur le paludisme simple et grave, son agent vecteur, son mode de transmission et les différentes méthodes de lutte en œuvre sur le plan national.


Selon Dr Germaine Ewane Ekoyol représentante du secrétaire permanent du PNLP, il existe 48 espèces de moustiques, mais seules deux espèces transmettent le paludisme à l’homme,  le Plasmodium faciparum en fait partie. Cet anophèle femelle  agit entre 18 heures et 6 heures du matin avec un pic d’infection se situant à 22 heures. Parmi les méthodes de protection, l’usage de la moustiquaire reste l’une des  bonnes pratiques retenue par le PNLP. 

Selon les statistiques disponibles au PNLP, 31% de consultation de suite du paludisme en 2014, 40% d’enfants de 0 à 5 ans  infestés de suite du paludisme, 46% de toutes les hospitalisations en 2014. Il est donc question pour les populations d’adopter l’usage de la moustiquaire qui est gratuitement distribuée, et d’en faire bon usage.

Pour garder son efficacité, ne pas laver la moustiquaire à l’eau chaude, au détergent, à l’eau de javel, juste à l’eau simple et au savon de ménage. Pour faire connaitre toutes ces applications, il n’y a que les hommes de médias qui constituent le relai entre le PNLP et les populations. Car, un enfant décède du paludisme toutes les 45 secondes quelque part,  il faut que cela cesse, les leaders de communautés et les radios doivent entrer dans cette sensibilisation.

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Le but étant qu’à l’horizon 2018, que 75% de morbidité et de mortalité soient réduits par rapport à la situation actuelle. Il faut que les médias soient les porte parole auprès de ces populations afin que ceux-ci adhérent massivement à la campagne. Les différents groupes de discussion mis sur pied à cet effet ont permis de définir les obstacles du passé, et d’en définir les solutions pour les contourner pendant cette deuxième campagne qui s’annonce.

Aussi des messages clés pouvant contribuer à utilisation de la MILDA avec 100% d’efficacité. Pour François Vincent de Paul Amesse délégué régional de la santé publique du Sud, c’est une contribution positive que peuvent apporter les médias à cette action de sensibilisation. C’est une action incontournable dans la mise en œuvre  des différentes actions qui visent à assurer la bonne santé des populations. Il était hors des questions d’imaginer une vaste opération sans impliquer les hommes de médias, l’attente est alors qu’ils puissent traduire en acte les enseignements reçus. Pour René David Eba’a chef de chaîne de la radio Colombe de Sangmélima participant, le paludisme cause du tort aux populations. Avec les enseignements reçus pour la sensibilisation, il ne reste en tant que acteur d’en faire bon usage.

Les populations devant adopter les bonnes pratiques qui consistent à dormir sous une moustiquaire, à combattre l’agent vecteur en détruisant les gites larvaires. Tout constat fait, la population est tout de même au courant de l’existence de la MILDA, elle en utilise tant bien que mal pour se protéger. Dormir sous une moustiquaire demeure le moyen de lutte accessible  que les pouvoirs publics mettent à la disposition de toutes les populations. Utilisé à bon escient, nous parviendrons à mettre le paludisme knock-out (K.O).

 

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