Tel a été le leitmotiv à l’occasion de la cérémonie de rentrée académique des écoles de formation du ministère de l’agriculture t du développement rural (Minader) à savoir l’école technique d’agriculture (Eta),l’école de formation pour la formation de la coopération (Efsc) et collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa tenue le 02 décembre dernier sous la présidence du gouverneur de la région du Sud devant une foule d’apprenants anciens et nouveaux en séjour dans ces structures de formation professionnelle et agricole.

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Pour Antoine Mbida directeur du collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa, la rentrée académique est un moment où l’école accueille ses apprenants et les présente les besoins de l’école en matière de discipline. Il est également question que solennellement, les uns et les autres formateurs, apprenants et responsables s’engagent  sur les orientations principales à donner pour l’année scolaire.

Il faut noter que ces écoles de formation ont connu des évolutions depuis leur création, aujourd’hui avec la réforme de la formation professionnelle, l’apprenant doit savoir les tenants et aboutissants de sa formation. Ainsi, le discours académique de circonstance lu par le responsable de l’école de formation pour les spécialiste de la coopération (Efsc), avec pour thème « l’entreprise coopérative un outil au service du développement agricole » a comblé les attentes des participants à cette cérémonie.

Il a été question de présenter la valeur des organisations coopératives dans la mise en place des unités de production agricole. Pour Honorine Géraldine Ngono porte parole des apprenants, le développement du secteur agricole passe par la formation des jeunes aux métiers agricoles. Car, la terre ne trahit c’est alors une opportunité de s’y engager et pourquoi pas être le pourvoyeur d’emploi de demain.

L’agriculture de seconde génération a besoin des acteurs bien formés, il est donc question pour chacun des apprenants d’accomplir ce devoir dans un élan d’amour pour le travail bien fait et de la discipline, tel en ait leur engagement pour cette année académique.  L’offre de la formation du Minader à l’heure de la rénovation présentée par Djouonkou Mamouda d’Afop a permis aux apprenants de distinguer leurs futurs profils de formation.

Ainsi, avec les métiers de production agricole, on peut être entrepreneur agropastoral ou alors technicien d’agriculture. Et pour les métiers d’accompagnement à la production, on peut être conseillé agropastoral, les portes des Ong, des communes peuvent s’ouvrir grandement aux formés.  Encore moins technicien supérieur en gestion coopérative pratique dans la chose communautaire, principalement les organisations de producteurs.

Pour le présentateur, tous ces métiers différents par les compétences, mais de matière globale et convergente, ils sont complémentaires. Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, ces apprenants ont le défi de l’accroissement de  la production dans les secteurs de l’agriculture et des pêches.

Le secteur agricole est un secteur stratégique important pour la promotion de l’emploi, et il doit assurer  l’autosuffisance alimentaire. La construction de l’économie nationale s’appuie sur ce secteur à cet effet, il faut des hommes bien formés. Ainsi, le patron de la région a invité les apprenants à prendre au sérieux la formation qui leur sera dispensée, en étant ponctuel et assidu tant aux cours théoriques et pratiques. Il est question d’acquérir  le  savoir- faire et le savoir-être nécessaires devant les permettre d’être accompagnateur ou acteur du développement du secteur agricole.
 

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