Guy Bertin Djiepnang l’ancien coach de Renaissance de Ngoumou aujourd’hui sur le banc de touche d’Apejes de Mfou et Michel Dieudonné Abena le directeur général de Renaissance de Ngoumou se regardent désormais en chien de faïence, le second reproche au premier d’avoir rompu abusivement le contrat qui le lie au club de Ngoumou.

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Dimanche dernier Apejes de Mfou du président Aimé Léon Zang est tombé au stade municipal de Bafang dimanche dernier pour le compte de la 2eme journée de la ligue 1 un but à 0. L’équipe de Mfou a été privée de son entraineur sur le banc de touche. La faute aux dirigeants de Renaissance de Ngoumou qui ont quelques jours avant le match saisi la Fecafoot pour se plaindre de ce que le coach Guy Bertin Djiepnang alias « Tao » est encore sous contrat avec leur équipe. Par prudence et en attendant de tirer cette affaire au clair, le président Aimé Léon Zang a préféré demander à son entraineur de regarder le match depuis les gradins et de laisser son adjoint, Sogba Oumarou, diriger le banc de touche.

Michel Dieudonné Abena estime que « Tao » a quitté le club sans crier gare alors qu’il a encore un an de contrat. Le coach « Tao » pour sa part prétend que le contrat a été rompu du moment où les dirigeants de Renaissance de Ngoumou ont recruté Pierre Ndjilli Ndengue a qui l’on a confié le poste d’entraineur principal. Il ajoute d’ailleurs qu’il avait signé un contrat de deux ans assorti d’une prime de deux millions de Fcfa à verser sur deux ans. Il estime qu’après la première année qu’il a passée sur le banc de touche du club, il n’a reçu que 350 mille Fcfa et que même cela est suffisant pour rompre le contrat.

Pour les dirigeants des bleu et blanc de Ngoumou, « Tao » avait signé un contrat d’entraineur et non d’entraineur principal et qu’il revient à l’équipe de lui confier un poste en fonction des ambitions du club. Le Directeur général de Renaissance de Ngoumou, Michel Dieudonné Abena, qui a donné à « Tao » sa chance au moment où il n’avait pas encore l’expérience nécessaire pour diriger un club d’Elite se dit tout de même prêt à mettre du bémol dans leurs plaintes si le coach Tao faisait amande honorable. Mais tel qu’il s’est exprimé dans une radio de la capitale hier matin, « coach Tao » ne semble pas prêt à mettre de l’eau dans son vin. Toujours est-il que pour le moment, il ne peut pas tenir sa place sur le banc de touche d’Apejes de Mfou. En attendant bien sûr que la Fecafoot tranche car le dossier a été porté à son attention.

Guy Nsigué

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