Cameroun - Emploi. Les « 25.000 » recrues de la Fonction publique à la tâche

Monica NKODO | Cameroon-Tribune Jeudi le 16 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans certaines administrations comme le Contrôle supérieur de l’Etat, ils sont déjà au travail.

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La complicité s’établit avec le temps. Il faut bien faire des concessions lorsqu’on partage un bureau à cinq. « J’ai terminé la saisie du document demandé par le boss. Je descends lui rendre compte, puis je reviens pour qu’on s’occupe de la relecture », prévient une des nouvelles recrues de la Fonction publique affectées à la cellule de communication du Contrôle supérieur de l’Etat. Dans la pièce, petite mais chaleureuse, une ambiance studieuse s’installe. Le Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) a hérité de 64 recrues parmi les « 25.000 » de la Fonction publique. Cinq d’entre eux ont rejoint la communication. En un mois, ils sont passés du statut de « bleus » à celui de membres à part entière de l’équipe.

Devant l’ordinateur, pour saisir un fichier urgemment attendu par le chef ou préoccupés par le contenu des quotidiens et hebdomadaires, les cinq jeunes journalistes rattachés à ce service mettent le cœur à la tâche. Incités par le zèle du début ou par conscience professionnelle, ils s’appliquent aux différentes tâches définies par le patron de la cellule de communication, Didier Serges Abanda. « Avec eux, il y a forcément une plus-value dans le service. Ils apprennent et assimilent vite le fonctionnement de la structure. Certes, les balbutiements sont là, mais c’est normal pour des débutants », rassure l’encadreur.

Dès la première semaine, les « camarades » de la cellule de communication sont rentrés dans le vif du sujet. « Les attentes de la structure nous ont été expliquées durant une réunion de prise de contact. Des documents qui servent de code de déontologie à la maison nous ont également été remis », explique Natacha Ndo, une des nouvelles de la Celcom. Pour les mettre tout de suite à leur aise, le chef leur fixe tous les jours des missions à accomplir. Pas de journée oisive.

Les nouveaux doivent produire une synthèse de l’actualité au quotidien, à partir des journaux nationaux. « Nous avons réalisé une vidéothèque de toutes les audiences et événements organisés au sein de l’institution depuis que nous sommes arrivés », souligne Robert Djingui, autre collaborateur de la Celcom. Au-delà du domaine journalistique, ils ont été familiarisés à la rédaction administrative, pour rédiger sans peine des lettres, des notes d’informations et des comptes rendus.

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