Economie. LA SYMBOLIQUE DE L’INAUGURATION DE L’IMMEUBLE DE L’EMERGENCE

C.P: Etienne Bertrand Nyamsi, Mercredi le 03 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En dépit du phénomène Boko Haram, le Cameroun reste un pays stable et poursuit inexorablement la course pour le redressement de son économie et pour l’atteinte claironnée de son émergence en 2035.

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Malgré la lutte imposée sur une partie du Cameroun par les terroristes de Boko Haram qui sont toujours repoussés par l’armée nationale, le pays avance. Cette secte a pour but de distraire notre pays engagé dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Malgré tout, notre Nation continue de relever les défis économiques sous la bannière des Grandes réalisations impulsées par le chef de l’Etat Paul Biya. Même si la lutte inopinée qu’imposent les terroristes déduit un sérieux grignotage du budget initialement consacré au développement économique et à la réalisation des projets économiques, le Cameroun ne se laisse pas distraire par les ennemis de la paix et de sa croissance. Plus que par le passé, l’inauguration du majestueux immeuble ministériel N°1 situé en face de la Poste centrale à Yaoundé revêt la symbolique d’une Nation debout et qui respecte son calendrier de développement.

Ce joyau  architectural qui héberge pas moins de 353 bureaux luxueux et spacieux offre la modernité claironnée par le Président Paul Biya à travers sa politique de construction d’infrastructures appropriées à l’émergence du pays, espérée d’ici l’année 2035. Inauguré le 22 août dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, ce magnifique complexe immobilier divisé en quatre bâtiments est le signe évident et palpable de l’ambition économique du Cameroun des Grandes réalisations. La tour principale haute de 18 étages, traduit l’orgueil économique du Cameroun et le retour de la croissance. Cet immeuble baptisé « Immeuble de l’émergence », un euphémisme contextuel, brille et illumine la ville aux sept collines tout autant qu’il traduit la gaité d’un peuple uni et travailleur. Solidaire et imperturbable. A l’instar des multiples projets structurants qui se dressent sur tout le territoire, des barrages
 hydroélectriques dont les chantiers sont très avancés, aux logements sociaux, en passant par le relèvement des industries extractives, l’immeuble dit de l’émergence symbolise l’un des premiers chantiers concrets de la politique économique annoncée par le Président Paul Biya au cours de la campagne électorale pour la Présidentielle 2011. Les premières promesses sont donc tenues. Le Cameroun est un vaste chantier des projets de développement. Les routes ne sont pas en reste. Le nouveau défi économique laisse rêver d’une croissance devant passer de 4,8% à 6,2% en fin d’année 2014. Ce n’est plus une simple vue de l’esprit, c’est une possibilité, au regard des efforts consentis par le chef de l’Etat et l’Etat en partenariat avec le secteur privé. L’audace affichée par l’immeuble ministériel N°1 est le signe évident de la belle reprise économique du Cameroun.


Il y a deux décennies, le même immeuble peinait à s’achever, sous une météo économique faite de récession et de crise. Il avait reçu le surnom d’« immeuble de la mort », sorte de métaphore qui exprimait son délabrement, sa forfaiture. Les travaux dudit immeuble furent lancés en 1984 et étaient presqu’achevés en 1987, à hauteur de 88%, incluant le gros œuvre et la finition partielle. Ils se sont brutalement arrêtés pour des raisons de crise économique. Une fois les travaux suspendus, l’immeuble était devenu un repaire de criminels et de malfaiteurs, le nid des bandits et des assassins. La dégradation progressive des bâtiments pillés par les populations riveraines traduisait la désolation d’un pays en crise… En deux décennies, et sous le Président Paul Biya, on est passé de l’« immeuble de la mort » à l’« immeuble de l’émergence ». De la mort à la vie !


De l’immeuble de la mort à l’immeuble de l’émergence
Métaphore pour métaphore, ce changement de nom, qui part de « la mort à la vie », traduit également un changement de cap, une évolution, le changement. Ce changement évolutif du nom qui part de la désolation à la prospérité est la preuve métonymique de l’embelli économique que vit progressivement le Cameroun sous Paul Biya... Hier, le Cameroun était en difficulté, ses chantiers étaient au poids mort. Face aux difficultés financières que l’Etat éprouvait à l’époque, et sous l’impulsion personnelle du chef de l’Etat, pour ce qui concerne la réhabilitation de l’immeuble ministériel N°1, il va s’expérimenter dès 2010, une sorte de collaboration institutionnelle innovante avec la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) sous la direction générale de Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame avec qui l’Etat avait signé un cadre de partenariat pour les travaux de parachèvement de l’immeuble pour un coût
 global de 14,7 milliards FCFA. C’est fait. La réception provisoire a eu lieu le 22 juillet dernier. Puis, le 19 août 2014, une convention de rétrocession de l’immeuble à l’Etat a été signée. L’immeuble de l’émergence est définitivement debout au nom de la croissance retrouvée du Cameroun. Fier de cette croissance constante, le pays peut parachever ses chantiers à l’arrêt, et construire à nouveau, sans gâchis… L’« immeuble de l’émergence » constitue donc une fierté à mettre à l’actif du Renouveau et du Cameroun tout entier. Notre pays se relève des abimes de la crise. Notre système bancaire est aujourd’hui fiable et en surliquidité. Les entreprises nationales sortent progressivement la tête de l’eau, à l’instar de la CNPS qui a parachevé les travaux de finition de l’immeuble de l’émergence sur fonds propres… Nous avons une croissance prudente et progressive. Si elle tarde à être à deux  chiffres, du fait de notre déficit énergétique que va bientôt combler l’électricité issue des barrages hydroélectriques en chantiers à Memve’ele, Lom-Pangar et Mekin, la courbe de croissance du Cameroun tient le mérite de ne pas déguerpir en deçà de 3 %. Déjà à plus de 4,8 % en fin d’année 2013, contre 5,2 % en 2012, notre croissance est en passe d’être à 6,5 % en fin 2014. Il y a de bonnes raisons d’espérer qu’elle passe plus tard à 7 % en fin 2015. Il s’agit d’une croissance stable et certainement prospère si les Camerounais travaillent beaucoup plus, si le pays est sécurisé et s’il relève le défi de l’énergie, source d’un véritable décollage industriel et économique.

Par Etienne Bertrand Nyamsi, économiste.

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