Cameroun - Transports. Ces routes secondaires en péril

Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon-tribune Mardi le 15 Septembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des tronçons à Logbessou, Kotto village, Mbangue, Logpom par exemple sont impraticables.

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De retour d’un voyage de Yaoundé à bord d’un voiture 4x4, Marjolaine E. décide d’emprunter la bretelle qui relie le carrefour Pk14 à Logpom (Douala V). La dame connaît un peu l’état de la route, mais ce qu’elle ignore c’est que celle-ci s’est encore dégradée avec les pluies. Au fur et à mesure qu’elle progresse, Marjolaine E. constate que la situation est grave.

De tels mauvais moments, beaucoup les subissent à Douala, et spécialement dans certaines communes d’arrondissement, véritables parents pauvres en matière de routes secondaires. Dans l’arrondissement de Douala V, par exemple, pratiquement toutes les voies secondaires sont dans un état déplorable. Les habitants ne savent plus où donner de la tête. Sortir des domiciles pour affronter crevasses et nids-de-poule, voire de petites mares formées après les pluies, donne le tournis – dans le même temps, les garagistes se frottent les mains avec ces véhicules régulièrement endommagés.

Madeleine T., habitante de Logbessou, affirme qu’il est plus judicieux d’aller à pied avec cet état de choses. En outre, précise la dame, les quelques taxis et « clandos » qui s’aventurent encore du côté de leur quartier majorent les prix. « Vous n’avez pas le choix si vous voulez regagner votre domicile », confirme-t-elle.

Même son de cloche du côté de Kotto village, où Yolande N., habitante, confie : « Si j’étais en location, je serais partie depuis fort longtemps, ma voiture est au garage, on dirait que la ville de Douala se limite à Bali, Bonanjo, Bonapriso et Deido, c’est inadmissible ! Lorsque je sors pour le boulot, c’est un dilemme. Au retour également ».

Les axes Fin goudron Mbangue-Lendi, Logpom hôpital des sœurs-Bonangang etc. ne sont pas  épargnés. De ce côté aussi, ont est toujours dans Douala V, les populations rencontrent les mêmes souffrances. Elles ne trouvent pas de mots pour exprimer ce qu’elles éprouvent. Il y a tant d’amertume que face aux reporters de CT, elles sont à la limite agressives.

Marcel L., un riverain de Bonangang, accepte quand même de parler : « Regardez comment nous vivons. Les conditions de déplacement sont de plus en plus difficiles, les conducteurs de moto n’osent plus s’aventurer à cause de l’état de la route, je ne sais même pas si les autorités compétentes savent ce que nous vivons dans notre quartier. Il faut parfois parcourir plus d’un kilomètre à pied pour emprunter un taxi ».

L’arrondissement de Douala III n’est pas en reste. Les habitants d’Oyack, Bilongue et autres sont dans une situation similaire. Les routes sont crevassées, et le passage d’un camion fait frémir les autres usagers de la route. Surtout si le poids lourd transporte un container…

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