Opération Epervier. Cameroun - Opération Epervier : 1,5 milliard Fcfa détournés à la Scdp

Théodore Tchopa | Le Jour Mardi le 05 Avril 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ex-directeur général de la Société camerounaise de dépôts pétroliers a été notifié hier des charges retenues contre lui. Il plaide non coupable. L’ex-directeur général de la Société camerounaise de dépôts pétroliers (Scdp), Jean-Baptiste Nguini Effa a été notifié des faits qui lui sont reprochés, lors de la deuxième audience de son procès.

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L’audience publique s’est tenue au tribunal de grande instance du Wouri, le lundi 4 avril 2011. Nguini Effa est poursuivi pour complicité de détournement en coaction de deniers publics. Le montant de l’inculpation est de 1,5 milliard de francs Cfa. Ces montants ont été détournés en complicité avec Jean Onana Adzi, Jean Gueye Mackongo et Théodore Guillaume Tocko Dikongue. Mackongo a détourné tout seul 30 millions, Onana Adzi 5 millions, Tocko Dikongué 3 millions, et Kisito Bogne Ondoa, 5 millions de francs Cfa. Après la lecture de l’ordonnance de renvoi, Nguini Effa a plaidé non coupable. Les quatre autres coaccusés également plaident non coupable.

Après ces formalités, le ministère public et la partie civile font des observations. Elles portent sur Marc Thierry Etoundi, l’un des coaccusés présent dans la salle, mis sur mandat de dépôt le 28 août 2009. Cet accusé ne fait en effet pas partie des six ex-cadres de la Scdp, finalement envoyés devant le tribunal par le juge d’instruction, pour répondre de leurs actes.

« Le ministère public vous (au tribunal, Ndlr) demande d’ordonner au greffier audiencier de faire lecture des faits reprochés à cet accusé », sollicite Jean-Jacques Mouna Nganguè, pour le compte de l’Etat. Car, justifie Me Charles Tchakounté Patié de la partie civile, « il apparaît qu’il ne peut s’agir que d’une erreur matérielle dans le dispositif ». Pour cet avocat, les motifs des poursuites contre M. Etoundi sont bien élucidés dans l’acte du juge d’instruction, qui a pris la peine de nommer les deux coaccusés relaxés à l’issue de l’information judiciaire. Pour la défense, l’accusation n’a pas respecté le délai de 48 heures qui leur était accordé pour relever appel de cet acte de renvoi, devant la chambre de contrôle de l’instruction. Me Oyono demande au tribunal de constater la fin des poursuites contre son client.

Le 25 avril prochain, la collégialité, présidée par  Emmanuel Kenmoe, va statuer sur cette question
 

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