Cameroun - Energie. 70 milliards de FCFA pour la modernisation d’une raffinerie au Cameroun

APA Jeudi le 23 Juin 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une syndication de banques locales a accordé un prêt de 70 milliards de FCFA à la Société nationale de raffinage (SONARA), en vue de poursuivre les travaux d’extension et de modernisation de l’unique raffinerie du Cameroun.

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Sous la conduite d’ECOBANK development corporation (EDC), les banques locales ainsi que les filiales des multinationales européennes ont mis cette somme à la disposition de la SONARA pour la seconde phase de son financement devant intervenir dans les prochains mois.

La mobilisation de cet appui financier intervient deux ans après le lancement des travaux d’extension et de modernisation des installations pétrolières du Cameroun pour un montant estimé à 150 milliards de FCFA.

‘’Nous pensons pouvoir terminer la première phase de modernisation avant décembre 2012. Celle-ci consiste à augmenter la capacité de notre production, puisque nous allons passer de 2,1 de millions de tonnes de traitement par an actuellement à près de 4 millions de tonnes’’, a déclaré Charles Metouck, le directeur général de la SONARA.

La seconde phase des travaux portera sur l’installation d’un microcrakeur et des unités périphériques dont la capacité de traitement des bruts et des résidus permettra à la SONARA de ‘’vendre de nouveaux produits nobles tels que l’essence, le gaz, le pétrole lampant, le gasoil et le jet’’, a rassuré son directeur général.

‘’Dans cette seconde phase, a-t-il ajouté, on n’augmente plus les capacités, mais on améliore les conditions de travail, c’est-à-dire, le rendement économique de notre raffinerie’’.

La décision des banques d’accompagner la SONARA dans son développement se justifie non seulement parce que ‘’la SONARA est la plus grosse raffinerie de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), mais également parce que son business-plan présenté pour le projet est viable et intéressant lorsqu’on regarde les opportunités d’affaires de l’entreprise’’, s’est félicité Jules Rolland Samain, le directeur général de EDC.


MBOG/cat/APA

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