GENERAL VALSERO : Rappeur Camerounais

Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun

ADS

Après avoir sans complaisance et sans fausse compassion dit la souffrance létale que vivait le patient dans «Politikement instable» puis dans «Répond» sans que des mesures appropriées aient été prises pour soigner les maux, c’est tout naturellement qu’il revient faire l’autopsie du patient qui entretemps a succombé à ses nombreuses maladies dont l’une des plus décriées est: la martyrisation de la jeunesse.

Dans ce Cameroun qu’il déclare mort après une longue et paralysante agonie, il dresse aujourd’hui l’autopsie pour en comprendre les raisons à l’aube d’un prochain enfantement par les camerounais. Ainsi pourrons-nous résumer «Autopsie d’un Etat mort» le deuxième album pamphlétaire de VALSERO dont toute la symbolique porte sur la (Re)- naissance d’un pays, d’un Cameroun respectueux de sa jeunesse, celle à laquelle il appartient mais condamnée avant même d’avoir esquissé le pas dans le présent pour prétendre se projeter dans l’avenir.

Un album à 11 pistes dont chacune accuse, diffuse, récuse, dénonce, interpelle, pointe par les mots, les maux qui rongent la cité. Un album qui sonne comme une invitation faite à la jeunesse camerounaise comme aux moins jeunes à rompre avec les vieilles recettes et d’inscrire leurs actions non plus dans des incantations déclaratoires ni dans les intentions, mais dans du tangible, du concret ainsi la piste 4 «On veut du concret’». Ce concret qui passe par la remise du pouvoir à ceux qui le méritent, ainsi la piste 2 «Le pouvoir au peuple». Mais il prévient que pour ce faire, «Va voter» dans la piste 6. «Autopsie d’un Etat mort» est tout simplement un plaidoyer pour le peuple.

On peut le dire sans risque de nous tromper, VALSERO est à la musique camerounaise, africaine ce qu’était ou est Aimé Césaire à la littérature nègre, la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche.


Jean-Jacques Dikongué

ADS

Regardez

ADS

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS