Election Régionale Sa majesté Mbinglo de Nso réapparait en public
Le Chef qui avait été enlevé par les séparatistes vit caché à Yaoundé depuis sa libération.
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Il avait été menacé par les séparatistes pendant sa captivité, qui lui avaient interdit de prendre part aux élections régionales.
Dans une ruse dont lui seul à le secret, le Chef avait fait des promesses fallacieuses à ses ravisseurs.
Après sa libération, il a bel et bien prit part aux élections régionales du 6 décembre 2020, où il a voté sous forte escorte du BIR, transporté par hélicoptère.
Ce matin, alors personne ne l'attendait vu les menaces à peine voilées des séparatistes qui pèsent sur lui; le chef des Nso est bel et bien présent à la première session du droit des conseillers régionaux qui va élire les cadres régionaux et les membres de la chambre des chefs.
Le Chef qui a réaffirmé à plusieurs reprises son attachement à l'unité du pays et l'échec du projet séparatistes pourrait bien bénéficier d'un mandat à la chambre des chefs.
L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.
Ils ont été violemment reprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.
Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.
Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.
Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.
Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la repression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé,affirme Maurice Kamto, qui après la libération de son domicile affirmait à la presse que leur combat ne fait que commencer.
Guy F. FOSSO
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