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Les États-Unis traversent une série de turbulences diplomatiques, sécuritaires et économiques aux répercussions mondiales. Entre expulsions massives vers l’Afrique, polémiques autour de la sécurité du chef du Pentagone et réformes radicales dans les services de renseignement, l’Amérique de Donald Trump continue de défrayer la chronique.
Le ministère ougandais des Affaires étrangères a confirmé un accord avec Washington pour accueillir des ressortissants de pays tiers expulsés des États-Unis.
« Il s’agit d’un accord temporaire », a précisé Vincent Bagiire Waiswa, secrétaire permanent du ministère, ajoutant que l’Ouganda refusera les criminels récidivistes et les mineurs non accompagnés.
L’Ouganda rejoint ainsi le Soudan du Sud et l’Eswatini, qui ont déjà accueilli treize personnes expulsées, originaires notamment du Vietnam, du Yémen, de Cuba et de la Jamaïque. Certains expulsés, envoyés au Soudan du Sud, sont désormais détenus en isolement.
D’autres pays africains, dont le Rwanda, l’Angola, le Liberia ou encore le Sénégal, sont en négociation avec Washington.
Aux États-Unis, la polémique enfle autour du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
Le Washington Post a révélé qu’il mobilisait près de 500 agents de la division des enquêtes criminelles pour surveiller ses résidences familiales dans trois États, soit plus du triple de l’effectif habituel.
L’élue républicaine Anna Paulina Luna a accusé le journal de « trahison » et exigé du FBI une enquête contre les journalistes ayant publié ces informations sensibles. « Ce n’est pas du journalisme, mais une menace à la sécurité nationale », a-t-elle martelé sur X.
La directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a annoncé une réduction de 40 % des effectifs de son bureau d’ici septembre 2025.
Cette réorganisation vise à économiser plus de 700 millions de dollars par an et entraînera la fermeture du centre de lutte contre les influences étrangères, accusé de surveiller les campagnes d’influence de la Russie et de la Chine.
Une décision qui rappelle les coupes budgétaires engagées depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, avec le soutien affiché d’Elon Musk, désormais influent au sein du département de l’Efficacité gouvernementale.
Dans ce climat, le Canada tente de réduire sa dépendance économique aux États-Unis.
En visite en Suède et en Finlande, la ministre de l’Industrie Mélanie Joly a annoncé de nouveaux partenariats dans la défense et l’énergie. Ottawa envisage même d’acquérir des avions de chasse suédois Gripen en alternative aux F-35 américains.
Un signal fort : même les alliés les plus proches de Washington diversifient désormais leurs partenariats stratégiques.
The United States is facing a wave of controversies on multiple fronts. From mass deportations of third-country nationals to African states, to a major security scandal surrounding Defense Secretary Pete Hegseth, and sweeping reforms in the intelligence community led by Director Tulsi Gabbard, Washington is under intense scrutiny. Meanwhile, Canada is exploring ways to reduce its economic dependence on its southern neighbor by strengthening ties with Nordic nations.
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Ekanga Ekanga Fernand
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