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Il est possible que la décision du Niger de dénoncer l’accord militaire avec les États-Unis soit due aux allégations américaines selon lesquelles le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), qui dirige le pays africain après un putsch, serait impliqué dans un accord secret avec l’Iran sur l’octroi d’accès aux ressources nigériennes d’uranium à Téhéran.
C’est ce qu’a indiqué, en citant ses sources, le Wall Street Journal.
Selon le média, la délégation américaine qui s’est rendue au Niger à la mi-mars s’est dite préoccupée par la coopération irano-nigérienne en matière d’exploitation de gisements d’uranium. Dans le même temps, les services de renseignement de certains pays occidentaux ont indiqué que suite à ce partenariat l’Iran aurait pu accéder à quelques parties des réserves nigériennes d’uranium.
Pour rappel, les rebelles nigériens ont annoncé le 26 juillet dernier la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières, l’introduction d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction de tous les partis politiques. Deux jours plus tard, ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani relate TASS.
Dimanche 17 mars, Niamey a mis fin à l’accord militaire avec Washington, avec effet immédiat, en raison du manque d’équité et du fait qu’il avait été imposé au pays. Dans ce contexte, "la présence américaine sur le territoire du Niger est illégale et viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques", a déclaré dans un discours à la télévision nationale le porte-parole du gouvernement nigérien, le colonel Amadou Abdramane.
AN
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