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Le Président de la Fédération Camerounaise de Football accusé de favoritisme et de matchs truqués passe ce mardi devant les juridictions de l'instance faitière du football camerounais.
La CAF qui enquête depuis près d'un an sur Samuel Eto'o Fils, le président de la FECAFOOT après avoir été saisi par des acteurs du football camerounais, va entendre ce dernier ce mardi 25 juin 2024 et rendre son verdict dans un procès très attendu.
Samuel Eto'o Fils qui n'est plus en odeur de sainteté avec sa tutelle le MINSEP est accusé de favoritisme et de matchs truqués.
La principale accusation est la mise en place d'un système de manipulations de matchs qui a favorisé les montées successives de Oppopo (Victoria United de Limbé) et de plusieurs clubs satellites comme Dynamo de Douala que l'on soupçonne d'appartenir aux dirigeants à la solde de Samuel Eto'o Fils.
Il lui et également reproché d'avoir lancé une chasse aux sorcières contre les présidents de clubs et membres de la FECAFOOT qui ne lui ont pas fait allégeance comme Etoile Filante de Garoua d'Abdouraman Hamadou, Kadji Sport Academy de Gilbert Kadji, Djiko FC du capitaine Fetcheu ancien membre du COMEX de la FECAFOOT, l’UMS de Loum de Pierre Kwemo, Njalla Quan Academy de l'ancien vice président de la FECAFOOT Henry Njalla Quan, l’Unisport de Bafang du jeune Donald Ngameni, l’Union d’Abong-Bang ou encore Bamboutos de Mbouda de Justin Tagou qui l'avait pourtant soutenu lors de son accession à la présidence de la FECAFOOT.
Samuel Eto’o est également accusé d'avoir signé personnellement avec l'entreprise de Paris Sportifs 1xbet un contrat de près de 250 millions de FCFA. Il a d'ailleurs récemment supprimé de ses réseaux sociaux toutes les publications liées à cette entreprise.
Une source généralement bien informée à la CAF affirme qu'il est fort probable que Samuel Eto'o Fils soit suspendu par la CAF et remplacé par sa première vice présidente Céline Eko.
Cependant une autre source au MINSEP nous confie que le gouvernement serait plutôt favorable à la mise en place d'un comité de normalisation par la FIFA qui remplacerait tout l'exécutif actuel de la FECAFOOT considéré à Yaoundé comme frondeur.
Lucien ABEMBE
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