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Un deuxième contingent devrait arriver «très vite» en Haïti pour lutter contre le banditisme dans le pays, a déclaré le premier ministre haïtien Garry Conille.
"Ça va se faire très vite. On peut voir déjà dans les prochaines semaines qu’on aura un deuxième contingent", a affirmé le premier ministre dans un entretien à l’Agence France-Presse (AFP) lors de sa visite à Washington. Il n’a toutefois pas précisé le nombre d’hommes attendus "pour des questions de sécurité". Selon lui, "il y a une bonne planification qui se fait pour pouvoir progressivement renforcer la présence des contingents qui sont déjà sur le territoire national".
Le 25 juin, un groupe de 400 policiers du Kenya est arrivé en Haïti dans le cadre d’une mission de l’ONU pour la lutte contre des bandes criminelles contrôlant une partie importante de la république caraïbe rapporte TASS. Comme l’a fait savoir le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Stéphane Dujarric, Antonio Guterres salue l’arrivée des soldats de la paix en Haïti.
En juillet 2023, en réponse à l’appel à l’aide d’Haïti, le Kenya a proposé d’envoyer 1.000 policiers pour aider à lutter contre la crise sécuritaire. En janvier 2024, le président kenyan William Ruto a déclaré que le Kenya avait toujours l’intention de poursuivre son projet d’envoyer une mission, et a ensuite conclu un accord intergouvernemental avec le premier ministre haïtien Ariel Henry, qui a été contraint de démissionner. Au moins douze États se sont déclarés prêts à envoyer leurs contingents pour participer à l’opération de police internationale.
AN
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