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Les élèves de terminal du lycée de Mvangan parcourent chaque année et ceci depuis 03 ans l’un des trajets plus scabreux de la région, environ une centaine de kilomètres sur une route non bitumée en vue de rallier Ebolowa, le centre de leur examen.
Une difficulté bravée par la vingtaine de candidats et leurs encadreurs pour rallier Ebolowa. Pour le proviseur de ce lycée, nous avons quitté la veille à 23 heures pour arriver à Ebolowa aux environs de 7 heures le matin, et c’est bien pénible pour les élèves. Nous poussons la voiture toute la nuit, les candidats arrivent épuisés, les plus fragiles tombent malade avec le stress.
Pour certains, c’est la première fois qu’ils arrivent à Ebolowa, ils doivent s’acclimater, récupérer pour attendre l’examen. Lorsqu’ils sont installés, la suite c’est leur booster le moral et les mettre en confiance en les rappelant qu’ils sont au même niveau que tous les autres élèves des lycées urbains. Ainsi, ils se doivent de respecter les consignes, ce souvenir toujours de ce que leurs enseignants ont dit.
Pour Alfred Ngangué l’un des candidats, il dit être prêt et compte valablement représenter son établissement à cet examen du baccalauréat. Il a abordé les premières épreuves avec beaucoup de moral, et compte ainsi dérouler la suite. Il faut dire que la rareté des candidats et les conditions difficiles de route ont amené les responsables des enseignements secondaires à sursoir d’abord la fonctionnalité du centre d’examen de Mvangan. Ce qui met en difficulté tous les élèves de ce côté qui doivent faire ce trajet inoubliable pour certains à venir composer au centre d’Ebolowa.
En attendant la restitution du centre d’examen de Mvangan, les 20 candidats de l’expédition de 2018 ont le moral au beau fixe. Ils comptent faire mieux que la 22 ème place occupée au classement régional des examens officiels de 2017.
Jacques Pierre SEH
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