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Dans une déclaration choc, des personnalités dont Anicet Ekane, Sam Mbaka et Djeukam Tchameni appellent à la formation d'une large union autour d'un «Candidat Consensuel du Peuple» pour la présidentielle. Un programme de transition de 3 à 5 ans et un référendum constitutionnel sont au menu.
Alors que la campagne pour la présidentielle d'octobre 2025 s'apprête à démarrer, une initiative politique audacieuse vient de jeter un pavé dans la mare. Un collectif se faisant appeler le « Groupe de Douala », composé de Sam Mbaka, Djeukam Tchameni et Anicet Ekane, lance un appel solennel à la constitution d'une « Union Pour le Changement du Cameroun en 2025 » (UPC 2025).
Leur objectif est sans équivoque : fédérer l'ensemble de l'opposition et de la société civile autour d'un projet unique pour arracher le pays à ce qu'ils considèrent comme des décennies de gestion désastreuse. L'appel, cinglant, s'adresse sans distinction aux « candidats retenus », aux « candidats non retenus », à tous les partis politiques et aux associations.
Le cœur de la proposition est la désignation d'un « Candidat Consensuel du Peuple ». Ce dernier ne devra pas défendre le programme de son parti mais un « Programme Commun de Transition et de Refondation » dont les grandes lignes sont déjà tracées. Le projet est radical : le futur président, choisi parmi les candidats ayant une « base électorale significative », s'engagerait à n'effectuer qu'un mandat unique de 3 à 5 ans. Son rôle serait de piloter une transition inédite comprenant la tenue d'Assises nationales, la formation d'un gouvernement d'union nationale, et l'organisation d'un référendum constitutionnel pour poser les bases d'une nouvelle République.
Les porteurs de cette initiative, des noms connus de la scène politique et civile, misent sur la lassitude des Camerounais et la fragmentation de l'opposition. Ils proposent une feuille de route claire pour éviter la dispersion des voix, souvent fatale face au parti au pouvoir. La balle est désormais dans le camp des principaux prétendants à la présidentielle. Accepteront-ils de mettre de côté leur ambition personnelle et le programme de leur parti pour se soumettre à cette idée de candidature unique et collégiale ?
La réponse à cette question pourrait bien déterminer l'issue du scrutin d'octobre. Le « Groupe de Douala » donne jusqu'au 10 septembre pour les premières signatures d'engagement. La suite promet d'être électrique.
In a bombshell declaration, figures including Sam Mbaka and Djeukam Tchameni are calling for a broad union around a "People's Consensus Candidate" for the presidential election. A 3 to 5-year transition program and a constitutional referendum are on the menu.
As the campaign for the October 2025 presidential election is about to begin, a bold political initiative has just shaken things up. A collective calling itself the "Douala Group," composed of Sam Mbaka, Djeukam Tchameni, and Anicet Ekane, is launching a solemn appeal to form a "Union for Change in Cameroon in 2025" (UPC 2025).
Their goal is unequivocal: to unite the entire opposition and civil society around a single project to wrench the country from what they see as decades of disastrous management. The scathing appeal is addressed indiscriminately to "approved candidates," "non-approved candidates," all political parties, and associations.
The core of the proposal is the designation of a "People's Consensus Candidate." This candidate must not champion their party's program but a "Common Program for Transition and Refoundation" whose broad outlines are already drawn. The project is radical: the future president, chosen from among candidates with a "significant electoral base," would commit to serving only a single term of 3 to 5 years. Their role would be to steer an unprecedented transition including the holding of National Assemblies, the formation of a national unity government, and the organization of a constitutional referendum to lay the foundations for a new Republic.
The initiators of this project, well-known names on the political and civil scene, are betting on the weariness of Cameroonians and the fragmentation of the opposition. They propose a clear roadmap to avoid the dispersion of votes, often fatal when facing the ruling party. The ball is now in the court of the main presidential hopefuls. Will they agree to set aside their personal ambition and their party's program to submit to this idea of a single, collegial candidacy?
The answer to this question could well determine the outcome of the October election. The "Douala Group" has given until September 10th for the first signed commitments. What comes next promises to be electrifying.
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Didier Cebas K.
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