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Stand Up For Cameroon (SUFC) hausse le ton face aux dérives post-électorales qui secouent Yaoundé. Le jeudi 13 novembre 2025, une délégation conduite par Kah Walla, présidente nationale du Cameroon People’s Party (CPP), a effectué une mission de solidarité auprès des personnes arrêtées dans le cadre de la récente crise post-électorale.
La descente a conduit le groupe successivement au Secrétariat d’État à la Défense (SED) puis au Tribunal militaire de Yaoundé, où étaient présentés plusieurs compatriotes en audience de déferrement.
Au SED, la délégation a pu rencontrer Djeukam Tchameni, figure de l’UPC 2025, et échanger avec lui sur ses conditions de détention, jugées préoccupantes, ainsi que sur la suite de sa procédure judiciaire.
Au Tribunal militaire, le constat a été tout aussi alarmant : 45 jeunes Camerounais, pour la plupart originaires de Tsinga, étaient présentés après des arrestations qualifiées de « particulièrement préoccupantes ». Selon SUFC, plusieurs d’entre eux auraient été interpellés de manière illégale, parfois violente, et enfermés dans des conditions ne respectant ni les normes nationales ni les engagements internationaux du Cameroun.
Le mouvement rappelle avec force que la Constitution garantit le droit à la manifestation pacifique, et qu’aucun citoyen ne devrait être poursuivi pour avoir exprimé ses opinions politiques.
Aux côtés des avocats du collectif Défense Citoyenne, la délégation a réaffirmé la mise à disposition d’une assistance judiciaire gratuite. Elle a exhorté les personnes arrêtées à documenter tous les abus, violences ou violations subis, afin de renforcer les actions judiciaires en cours.
Les membres de SUFC ont également rencontré les familles des détenus pour les encourager à s’organiser collectivement et à soutenir les démarches déjà engagées devant les juridictions compétentes. Les actions en cours et celles envisagées pour obtenir la libération des personnes interpellées leur ont été détaillées.
En signe de solidarité, chaque détenu a reçu un paquet de première nécessité : eau, nutriments et matériel de toilette.
Au terme de cette mission, Stand Up For Cameroon appelle à une mobilisation citoyenne accrue, estimant urgent de s’attaquer aux causes politiques profondes à l’origine de cette nouvelle crise post-électorale.
Stand Up For Cameroon (SUFC) has stepped up its response to the post-electoral tensions shaking Yaoundé. On Thursday, 13 November 2025, a delegation led by Kah Walla, National President of the Cameroon People’s Party (CPP), undertook a solidarity mission to visit citizens arrested in connection with the ongoing post-electoral crisis.
The delegation visited both the State Secretariat for Defense (SED) and the Yaoundé Military Tribunal, where several detainees were being presented for preliminary hearings.
At the SED, the group met Djeukam Tchameni (UPC 2025) and discussed his detention conditions and the developments in his case.
At the Military Tribunal, the delegation encountered 45 young Cameroonians, mostly from Tsinga, arrested under what SUFC described as deeply concerning circumstances. According to the movement, many of these individuals were illegally or violently arrested, and are being held in conditions that violate both national standards and international human rights obligations.
SUFC reiterated that the right to peaceful protest is guaranteed by the Constitution, and no citizen should be prosecuted for expressing political opinions.
Alongside lawyers from the Défense Citoyenne collective, SUFC reaffirmed the provision of free legal assistance, urging detainees to document all abuses and violations to support ongoing legal action.
The delegation also met families of the detainees to encourage collective organization and support the lawyers’ efforts. Current initiatives and upcoming actions aimed at securing the release of those arrested were explained to them.
As a gesture of solidarity, each detainee received a basic assistance package including water, nutrients, and hygiene supplies.
At the end of the mission, SUFC called for greater civic mobilization to address the deep political causes behind this renewed post-electoral crisis.
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Ange NGO
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