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TRICHERIE : LE MOULINEX PRIS LA MAIN DANS LE SAC PAR LES AVOCATS DE MAURICE KAMTO
La comédie pré-électorale a failli passer inaperçue. Mais c'était sans compter sur la vigilance des avocats de Maurice Kamto, qui ont décortiqué les faux-semblants avec une précision chirurgicale.
Les faits : pour faire capoter la candidature de Kamto, le MINAT — surnommé ici "Moulinex" pour sa capacité à broyer la vérité — a tenté un montage grotesque. Il a discrètement écrit à ELECAM pour affirmer qu’Anicet Ekane n’est plus président du MANIDEM depuis 2021. Et comme le mensonge ne se suffit jamais à lui-même, le site officiel du MINAT a été modifié le 22 juillet 2025, effaçant le nom d’Ekane au profit de M. Yebga, catapulté président à la hâte.
Une fraude numérique ? Une manipulation administrative ? Peu importe le nom, le but était clair : faire passer Yebga pour le vrai président du MANIDEM, et ainsi délégitimer la candidature de Kamto, pourtant investie par le bureau exécutif légitime du parti.
Mais le coup a échoué. Pourquoi ? Parce qu’il y avait un détail que "Moulinex" avait négligé : l’historique des subventions publiques.
En effet, depuis 2020 jusqu’à aujourd’hui, c’est bien Anicet Ekane qui reçoit officiellement, de la part du MINAT, les subventions versées aux partis politiques. Et ça, c’est une preuve juridique irréfutable.
? Deux conclusions tombent alors comme un couperet :
Le MINAT s’est contredit lui-même. Comment peut-il déclarer aujourd’hui qu’Ekane n’est plus président depuis 2021, alors qu’il lui verse de l’argent en tant que président jusqu’en 2025 ?
Les documents prétendant que Yebga est président depuis 2021 ne peuvent qu’être des faux. Sinon, à quel titre Ekane reçoit-il encore l’argent de l’État ? On ne finance pas un président fantôme.
Cette démonstration implacable des avocats de Maurice Kamto a ébranlé la mascarade. Résultat ? Le Conseil Constitutionnel a été contraint de mettre l’affaire en délibéré pour demain. S’il y avait eu la moindre faille dans le dossier Kamto, l’affaire aurait été expédiée aujourd’hui même. Ce n’est pas le cas.
? Sur le plan du droit, il ne fait aucun doute :
Maintenant, la vraie question : Le verdict sera-t-il rendu sur le plan du droit, ou sur celui de la sorcellerie institutionnelle ? Réponse demain.
In a dramatic twist at Cameroon’s Constitutional Council, lawyers for Maurice Kamto exposed a major fraud involving the Ministry of Territorial Administration (MINAT). The ministry had attempted to disqualify Kamto’s candidacy by claiming that Anicet Ekane is no longer president of the MANIDEM party and replacing his name on the ministry’s website with that of Yebga, a regime-backed figure.
But the trap failed. Why? Because Ekane has continued to receive public funding as party president from 2020 to 2025 — a contradiction that proves the MINAT lied and that any documents showing Yebga as president are forgeries.
Now, the Constitutional Council has postponed its ruling. The legal truth is clear: Kamto’s candidacy is legitimate, Yebga’s is fraudulent.
But will the decision be based on law or political sorcery? The nation holds its breath.
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Arlette Framboise Doumbe Ding
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