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Le président ougandais Yoweri Museveni a appelé les organisateurs des récentes manifestations à révéler les sources de financement qui, selon lui, étaient d'origine étrangère.
Ses propos sont cités par le journal kenyan Star.
Selon le dirigeant ougandais, les manifestations du 23 juillet ont été financées par des sources étrangères. Auparavant, il avait été rapporté qu'au moins 70 manifestants avaient été arrêtés. "Certains organisateurs et participants aux manifestations avaient l'intention de nuire au peuple ougandais. Ces faits seront révélés lors du procès des détenus. Il est possible que certains participants n'aient pas eu connaissance du financement étranger prévu", a-t-il déclaré.
L'ambassade des États-Unis à Kampala a condamné l’arrestation de manifestants pacifiques. Elle a déclaré dans un communiqué que la liberté d'expression et la liberté de réunion pacifique étaient des principes fondamentaux de la démocratie.
"Les États-Unis sont préoccupés par les récentes arrestations de plus de 90 citoyens ougandais qui protestaient pacifiquement contre la corruption et saluaient le courage des médias ayant tenu le public ougandais informé. En vertu de la Constitution ougandaise, toute personne détenue a droit à un procès équitable, et nous demandons que toutes les allégations de personnes ayant subi des violences en détention fassent l'objet d'une enquête et que les responsables soient traduits en justice", a déclaré l'ambassade dans un communiqué.
Des manifestations contre la corruption et les violations des droits de l'homme ont eu lieu dans la capitale ougandaise le 23 juillet. Auparavant, la police avait mis sous scellés les bureaux du plus grand parti d'opposition ougandais, la Plateforme de l’unité nationale, et trois de ses députés avaient été placés en détention. Les autorités pensent que le parti a été impliqué dans l'organisation des manifestations, mais les représentants du parti le nient, bien qu'ils expriment leur soutien aux manifestants.
Fin mai, les États-Unis ont imposé des sanctions à cinq hauts responsables politiques ougandais pour des allégations de corruption et de violations des droits de l'homme. Les autorités ougandaises ont critiqué cette décision, appelant au respect de la souveraineté du pays.
DCK
cameroun24.net Samedi le 27 Juillet 2024
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