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Alim Hayatou, secrétaire d’Etat au Minsanté, y a procédé au lancement de la campagne de vaccination contre la maladie, vendredi.
C’est à Malentouen, arrondissement situé à 60 kms de Foumban dans le Noun, que l’alerte avait été donnée au mois d’octobre dernier. L’un des deux cas de polio détectés à l’Ouest avait alors été confirmé. C’est donc à Malentouen que le secrétaire d’Etat chargé de la lutte contre les Epidémies et les Pandémies a choisi de procéder au lancement de la campagne de vaccination contre cette maladie paralysante. La cérémonie a lieu vendredi dernier, en présence du gouverneur de la région de l’Ouest Midjiyawa Bakary, des partenaires et des membres des familles des victimes. Prenant la parole, Alim Hayatou a confirmé que Malentouen a été choisi parce qu’elle est désormais une zone de crise et de grande vulnérabilité, comme Foumbot où un autre cas a été confirmé. Et face au déploiement effectué par les partenaires de développement, tels que l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et l’Unicef, depuis l’annonce de cette nouvelle, Alim Hayatou a tenu à exprimer la gratitude du gouvernement pour ce travail de mobilisation, de sensibilisation, et d’appui à la campagne. Il a par ailleurs, interpellé les autorités traditionnelles et ministres du culte à véhiculer le message d’adhésion à l’endroit des parents, souvent emportés par des préjugés sur la vaccination. Pour sa part, la représentante de l’Oms, Dr Charlotte Faty Ndiaye, a souligné que l’une des priorités de la coopération entre le Cameroun et l’Oms, est l’éradication totale de la poliomyélite en terre camerounaise. Le Dr Ndiaye a en outre révélé que, d’après les investigations, les deux victimes de la polio à Malentouen et Foumbot n’avaient pas été vaccinées. D’où l’invite formulée pour une application rigoureuse et un déploiement efficient des équipes de vaccination auprès des enfants.
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