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Les pays africains doivent cesser de contracter des crédits qui ont pour garantie des ressources naturelles nationales.
C’est ce qu’a déclaré le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina.
"Ces crédits sont mauvais car vous ne pouvez pas évaluer correctement vos actifs. Si vous avez des matières premières, par exemple, du pétrole, comment allez-vous déterminer le prix d’un contrat à long terme? C’est un défi", a-t-il déclaré relayé par l’agence Ecofin.
Akinwumi Adesina a également cité d’autres problèmes liés aux garanties données sous forme de ressources naturelles. C’est le manque de transparence qui caractérise ce genre d’accords et leur influence sur la stabilité de la dette.
En tant qu’alternative, il a proposé des accords analogues au projet élaboré par la Banque africaine de développement sur le développement des technologies vertes portant sur l’énergie et le transport. Dans le cadre de cet accord, 10 milliards de dollars seront investis dans l’économie africaine.
AN
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