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Répression contre Hadja Awa : Nintcheu monte au créneau et accuse le système.
Le Président national du Front pour le Changement du Cameroun (FCC), l’honorable Jean?Michel Nintcheu, est sorti de son silence pour dénoncer vigoureusement ce qu’il qualifie de « répression indigne » à l’encontre de Madame Hadja Awa, citoyenne camerounaise récemment visée par un avis de recherche et une interdiction de sortie du territoire.
Selon Nintcheu, le seul « crime » de cette dernière serait d’avoir tenu publiquement des propos critiques à l’égard de certaines figures du pouvoir, notamment le Secrétaire Général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.
« Dans une République, lorsqu’on se sent diffamé, on saisit la justice. On ne mobilise pas la gendarmerie, encore moins Interpol pour traquer une citoyenne », martèle le député dans une déclaration sans détour.
Jean-Michel Nintcheu ne s’arrête pas là. Il rappelle avoir lui-même saisi le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, le 7 mars 2024, pour abus de fonction contre ce même Ferdinand Ngoh Ngoh. Il l’accuse d’usurper les fonctions du président de la République à travers des « hautes instructions » illégitimes, en violation du décret présidentiel du 9 décembre 2011.
À ses yeux, les révélations de Hadja Awa viennent confirmer, en des termes crus, les dérives qu’il dénonçait déjà devant la justice.
« Si ses propos sont inexacts ou diffamatoires, que ceux qui s’en sentent offensés saisissent les tribunaux. Ce n’est pas la traque d’une femme qui rétablit la vérité. »
Fidèle à ses positions, ce leader de l’opposition appelle à respecter les principes de l’État de droit, à rejeter la répression, et à garantir la liberté d’expression, même lorsqu’elle dérange.
« Une vérité dérangeante ne se combat pas par la force. Elle s’affronte dans le débat, dans la transparence, et devant les juridictions compétentes. »
Nintcheu conclut en exprimant sa solidarité totale à Madame Hadja Awa, symbole selon lui de cette « société civile qui ose briser le mur du silence ».
Jean-Michel Nintcheu, President of the Front for Change in Cameroon (FCC) and interim coordinator of the APC, has issued a powerful condemnation of the search warrant and travel ban targeting Madame Hadja Awa, a Cameroonian citizen who has publicly criticized senior government officials, particularly Ferdinand Ngoh Ngoh, Secretary-General at the Presidency.
"In a true Republic, you go to court when you feel defamed. You don’t mobilize security forces and Interpol to hunt down a woman for speaking out."
Nintcheu recalls filing a formal complaint himself in March 2024 against Mr. Ngoh Ngoh for abuse of office, accusing him of overstepping his legal bounds.
"The shocking statements made by Hadja Awa only reinforce what I already denounced before the courts — the authoritarian drift of a top official who hijacks the state."
He calls for legal action, not repression, and affirms his full support for Hadja Awa and all citizens who dare to speak truth to power.
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Ange NGO
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