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La France vit une journée de tension sociale et sécuritaire.
Dans les Bouches-du-Rhône, la police a interpellé plus de 100 militants pro-palestiniens qui tentaient de bloquer l’accès à l’usine Eurolinks, spécialisée dans la production de maillons pour bandes de munitions. Selon l’AFP, la plupart ont été placés en garde à vue pour participation à une manifestation non déclarée, tandis que d’autres sont soupçonnés de dégradations et de violences envers les forces de l’ordre.
Les militants accusent l’entreprise marseillaise de collaborer indirectement avec l’industrie militaire israélienne, dans le contexte des bombardements à Gaza.
En parallèle, la capitale et plusieurs grandes villes connaissent une nouvelle vague de contestation sociale. À Paris, des dizaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel des syndicats contre les mesures d’austérité budgétaire héritées du précédent gouvernement.
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a dénoncé "un Premier ministre des copier-coller", en visant Sébastien Lecornu, accusé de recycler de vieilles recettes budgétaires.
Certains manifestants, drapeaux palestiniens à la main, ont également réclamé la démission du président Emmanuel Macron.
Le ministère de l’Intérieur estime la mobilisation à 400.000 manifestants dans tout le pays, encadrés par 76.000 policiers et gendarmes. Paris, Lyon, Marseille, Nantes ou encore Rennes ont vu défiler des cortèges parfois massifs, mais dans une atmosphère jugée globalement calme par les observateurs.
La nuit parisienne a, elle, été marquée par un cambriolage spectaculaire : la boutique Chanel de la rue Royale a été dévalisée par une équipe de malfaiteurs en voiture-bélier. Les braqueurs, vêtus de noir et cagoulés, ont pris la fuite à bord d’un second véhicule. Plusieurs articles de maroquinerie ont disparu, et une enquête est ouverte.
Enfin, sur le plan maritime, le capitaine d’un pétrolier arraisonné au large de la Bretagne comparaîtra devant la justice pour refus d’obtempérer. Le navire, aux papiers suspects et aux pavillons incertains, faisait l’objet d’une enquête de la Marine nationale. Le capitaine, de nationalité chinoise, reste sous le coup d’une procédure judiciaire.
Entre tensions sociales, contestation politique, criminalité urbaine et vigilance maritime, la France traverse une séquence d’actualité brûlante où sécurité et contestation se mêlent.
France is facing a turbulent day of social and security tensions.
In Bouches-du-Rhône, police arrested over 100 pro-Palestinian activists attempting to block the Eurolinks factory, accused of supplying components to Israel’s military industry. Most were taken into custody for unauthorized protest, while some face charges of property damage and violence against authorities.
At the same time, nationwide demonstrations against budget austerity measures gathered 400,000 people, according to the Interior Ministry. Paris and several cities saw massive yet largely peaceful protests, with some groups calling for President Emmanuel Macron’s resignation.
Meanwhile, in Paris, a dramatic luxury robbery hit the Chanel boutique on rue Royale, where masked thieves rammed a car into the store and fled with handbags.
Off the French coast, a Chinese captain of a suspicious tanker is set to appear in court for refusal to comply after being intercepted by the French Navy.
France today stands at the crossroads of social unrest, political crisis, urban crime and maritime vigilance.
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Ekanga Ekanga Fernand
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