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Politique . France : Rachida Dati ne plie pas : malgré sa mise en examen, la ministre de la Culture reste droite dans ses bottes

La tornade judiciaire n’ébranle pas la ministre française de la Culture. Rachida Dati, mise en examen pour corruption et trafic d’influence dans le cadre d’une affaire explosive impliquant l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, refuse de quitter le navire, a appris cameroun24.

Face aux journalistes de LCI, l’ancienne Garde des Sceaux a affiché une détermination sans fard : « Je ne démissionnerai pas ! » s’est-elle exclamée, dénonçant une tentative de la faire plier sous pression médiatico-judiciaire.

? « Un dossier bancal », selon Dati

Dans un style combatif qui lui est bien connu, Dati n’a pas mâché ses mots. Elle accuse les enquêteurs et le parquet d’avoir monté une affaire sur des bases fragiles. Pour se défendre, la ministre exhibe des copies de lettres censées démontrer que les faits visés concernent uniquement deux questions parlementaires posées en son nom à l’époque où elle siégeait à Strasbourg.

Gérald Darmanin, ministre de la Justice, est monté au créneau pour défendre sa collègue, affirmant lui aussi qu’il fallait respecter la présomption d’innocence.

?? Contexte judiciaire lourd

Rappelons que Rachida Dati a été mise en examen en 2021 pour avoir touché près de 900 000 euros entre 2009 et 2011 dans le cadre de prestations juridiques pour l’alliance Renault-Nissan, alors qu’elle était députée européenne. Les juges soupçonnent des conseils fictifs, mais elle réfute tout lobbying et affirme s’être contentée d’un accompagnement stratégique sur le développement international du groupe automobile.

L’affaire Carlos Ghosn, déjà explosive sur la scène internationale, revient donc hanter les coulisses du pouvoir à Paris. Et cette fois, c’est la Rue de Valois – siège du ministère de la Culture – qui est au cœur du tumulte.

?? Macron prend acte, mais ne tranche pas

Selon Sud-Ouest, Emmanuel Macron a « pris acte » de la mise en examen. En coulisses, les proches de Dati rappellent qu’une mise en examen n’est pas une condamnation. Mais la polémique enfle, et l’opinion publique s’interroge : peut-on rester au gouvernement quand on est dans le viseur de la justice ?

Une chose est sûre : Rachida Dati ne compte pas se laisser faire. Et dans ce bras de fer entre justice et politique, l’ancienne protégée de Sarkozy pourrait bien jouer sa dernière carte... avec panache.
 


Rachida Dati Holds Her Ground: French Culture Minister Refuses to Resign After Corruption Charges

French Culture Minister Rachida Dati is under formal investigation for corruption and influence peddling in connection with former Renault-Nissan CEO Carlos Ghosn. But she has no plans to step down.

In an interview on LCI, Dati flatly rejected calls to resign, claiming the legal case is built on shaky ground. She presented documents to show that the accusations relate only to two questions she submitted to the European Parliament during her term as an MEP.

Justice Minister Gérald Darmanin voiced his support for her during the same broadcast.

Dati, who was Justice Minister under Nicolas Sarkozy from 2007 to 2009, and an MEP from 2009 to 2019, is suspected of having received €900,000 in allegedly fictitious legal fees from Renault-Nissan between 2009 and 2011. She denies any wrongdoing and says she only provided international development consulting services.

While President Emmanuel Macron has acknowledged the charges, no dismissal is planned for now. Dati’s entourage stresses that an investigation is not a conviction.


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Ange NGO

cameroun24.net Mercredi le 23 Juillet 2025

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