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Dans une sorte de mémo visiblement adressée aux peuple camerounais o, mieux, à la famille du football camerounais et dont copie a été envoyée à la Fifa, le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football se livre à un exercice dangereux pour le droit et pour les lois de la République.
Maladroitement équilibriste, le professeur agrégé de droit constitutionnel produit toute une litanie de raisons pour lesquelles il se « rebelle » contre les décisions de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC dont il respecte par ailleurs les sentences lorsque cela l’arrange (Cf affaire Bamboutos de Mbouda).
Dans son courrier (!?!), il cite nommément Abdouraman et sa prétendue position « surannée et obsolète » de président d’Etoile filante de Garoua alors même que c devant les juridictions compétentes, personne n’a réussi à prouver que l’AG (!!!) qui l’a soi-disant évincé était légale et légitime. Mais le président du Comité de normalisation confirme ainsi que la « tentative de coup d’Etat » à la tête d’Etoile filante de Garoua avait bel et bien été fomentée à Tsinga, au siège de la Fécafoot. En fait, les quatre pages de ce document et toute la littérature que l’on y lit tendent simplement à expliquer le pourquoi des appels au TAS. Etrange pour quelqu’un qui est même allé jusqu’à contester la légitimité du Tribunal arbitral du Sport. La suite risque d’être très risible, notamment l’image d’un professeur agrégé de Droit qui s’étrangle avec les textes de la Fécafoot qui ne sont pourtant pas les plus difficiles à rédiger.
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