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Washington vit une séquence politique et diplomatique sous haute tension. Entre menace de guerre, bras de fer budgétaire et décisions économiques musclées, Donald Trump multiplie les annonces fracassantes.
Un décret présidentiel, publié sur le site de la Maison-Blanche, prévient désormais que toute attaque contre le Qatar sera considérée par les États-Unis comme une menace directe à leur propre sécurité nationale. Trump promet "toutes les mesures nécessaires, y compris militaires", pour défendre Doha, alors que l’État du Golfe venait d’être la cible d’une frappe israélienne visant des responsables du Hamas présents dans sa capitale.
Sur le front intérieur, la Maison-Blanche est confrontée à une autre tempête : le shutdown du gouvernement fédéral. Faute d’accord entre républicains et démocrates sur le financement de plusieurs postes budgétaires, une suspension partielle de l’administration fédérale est entrée en vigueur à minuit. C’est un nouveau bras de fer au Congrès, alors que Trump avait déjà reconnu la possibilité de cette paralysie si aucun compromis n’était trouvé avant le 1er octobre.
Côté diplomatie, le président américain surprend encore : Trump se dit prêt à rencontrer Kim Jong-un "sans conditions préalables", renouant avec la rhétorique de son premier mandat marqué par trois rencontres historiques entre les deux dirigeants. Séoul et Washington évoquent déjà une possible reprise des discussions à la frontière intercoréenne.
Dans le même temps, Trump a évoqué un projet inattendu : le retour des cuirassés américains, ces mastodontes de la mer considérés comme dépassés depuis les années 1990. À Quantico, devant l’état-major, il a vanté leurs obus "moins coûteux que les missiles" et a relancé le débat sur la puissance maritime des États-Unis.
Par ailleurs, les États-Unis ont expulsé une centaine d’Iraniens dont les demandes d’asile avaient été rejetées, selon un accord bilatéral avec Téhéran.
Sur le plan économique, la guerre commerciale se poursuit : Trump a signé un décret imposant de nouveaux droits de douane sur le bois et les meubles importés, avec des tarifs allant de 10 % à 25 %, visant notamment le Vietnam, la Chine, le Canada et le Mexique.
Enfin, sur le terrain judiciaire, YouTube versera 24,5 millions de dollars à Donald Trump après avoir bloqué son compte en 2021 à la suite de l’assaut du Capitole. Une partie de cette somme servira, selon l’accord, à la construction d’une salle de bal à la Maison-Blanche.
Ainsi, entre tensions diplomatiques, bras de fer intérieur et décisions économiques chocs, Trump démontre une nouvelle fois sa volonté d’imposer sa marque à la politique américaine, fidèle à sa doctrine : "la paix par la force".
Washington is going through a stormy period, with Donald Trump pushing bold moves both at home and abroad. From declaring that any attack on Qatar would be treated as a direct threat to U.S. national security, to a government shutdown, to tariffs on foreign wood and furniture, Trump’s decisions are shaking the political and economic landscape.
The president also reopened the possibility of meeting North Korean leader Kim Jong-un “without preconditions,” hinted at reviving massive battleships, expelled Iranian nationals, and won a $24.5 million settlement from YouTube. Once again, Trump’s strategy seems clear: strength through force.
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Ekanga Ekanga Fernand
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