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Cameroun - Economie . Ecam soutien le Gicam dans son opposition à la direction générale des Impôts

L’organisation patronale présidée par Protais Ayangma propose par ailleurs la création d’un Médiateur chargé d’arbitrer les questions fiscalo-douanières.

En fin de semaine dernière, Entreprises du Cameroun (Ecam) a réagi à ce qu’il est convenu d’appeler « l’Affaire Gicam-DGI », déclenchée après une lettre adressée le 16 janvier au président de la République, Paul Biya, par le président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba. Dans cette adresse, le président du Gicam dénonce les pratiques de l’administration fiscale, et demande, implicitement, le limogeage du directeur général des Impôts (DGI), Modeste Mopa Fatoing écrit Ecomatin.

Le président du conseil d’administration (PCA) du mouvement patronal Ecam, Protais Ayangma Amang, commence par reconnaître que cette lettre « aura provoqué un vrai débat dans l’opinion » au sujet de la fiscalité au Cameroun.

« Les entreprises, comme les citoyens, ont l’impérieux devoir de s’acquitter de leurs impôts. Et en retour, l’Etat d’assumer ses fonctions régaliennes. C’est le fondement même du pacte républicain. Pour que cela fonctionne, il faut un minimum de consensus entre les différents acteurs », écrit Protais Ayangma Amang. Avant d’ajouter : « il est donc urgent de rétablir ce dialogue sans lequel l’économie ne saurait connaître son véritable essor ».

Propositions

Sur le fond de l’affaire, le constat de Ecam est clair : « la pression fiscale est de plus en plus forte. Elle ne touche pas seulement les grandes entreprises, mais également et surtout les petites et moyennes entreprises qui n’ont pas les moyens de s’offrir des experts en optimisation fiscale ». Et c’est cette fiscalité « qui tire vers le bas, le classement du Cameroun dans le Doing Business ».

« Il est plus qu’urgent, prévient Protais Ayangma Amang, de rétablir la confiance entre l’administration fiscale et les contribuables sans lesquels il n’y a pas d’Etat ». Les cadres de concertation actuels ayant montré leurs limites, et le recours à la justice ayant été volontairement rendu pratiquement impossible, Ecam propose la création d’un poste de Médiateur avec pouvoir d’arbitrage sur les questions fiscalo-douanières ». Le PCA de Ecam souhaite en outre que le secteur privé soit invité lors de l’examen de la loi de Finances.

cameroun24.net Mercredi le 05 Février 2020

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