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L’Alliance des États du Sahel (AES) et la CÉDÉAO viennent de s’engager dans des pourparlers hautement sensibles après des mois de tensions et de divorces diplomatiques, a appris cameroun24.
Pour la première fois depuis le retrait fracassant du Burkina Faso, du Mali et du Niger en janvier 2025, les deux blocs se sont parlés… mais sous haute tension !
Selon une déclaration conjointe, les échanges se sont déroulés dans un « esprit de fraternité ». Vraiment ? Après des mois de sanctions, de menaces et de discours enflammés, certains observateurs restent sceptiques. « Le bien-être des populations » est invoqué, mais derrière les sourires, les dossiers brûlants s’accumulent : terrorisme, libre circulation, intégration régionale…
Alors que le Sahel saigne sous les attaques jihadistes, l’AES et la CÉDÉAO ont reconnu « la nécessité urgente de renforcer la coopération ». Mais comment ? Les armées des trois pays de l’AES comptent désormais sur Wagner et d’autres partenaires plutôt que sur les structures ouest-africaines. La CÉDÉAO peut-elle encore peser dans la lutte anti-terroriste ?
Malgré les divergences, les deux parties veulent « maintenir les acquis », notamment la libre circulation. Mais jusqu’à quand ? Si les négociations échouent, les frontières pourraient se durcir, frappant de plein fouet les commerçants et les familles transfrontalières.
Ces discussions pourraient redessiner la carte géopolitique régionale. L’AES veut-elle vraiment revenir dans le giron de la CÉDÉAO ? Ou cherche-t-elle simplement à négocier une coexistence pacifique ?
Une chose est sûre : le bras de fer est loin d’être terminé.
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The Alliance of Sahel States (AES) and ECOWAS have finally sat down for high-stakes talks after months of diplomatic fallout! This marks the first direct consultation since Burkina Faso, Mali, and Niger shockingly exited ECOWAS in January 2025. But behind the smiles, tensions simmer.
A joint statement claims discussions were held in a “spirit of fraternity.” Really? After sanctions, threats, and fiery rhetoric, skepticism remains. While both sides vow to prioritize “the well-being of West African populations,” the real issues—security, free movement, regional integration—loom large.
With the Sahel ravaged by jihadist violence, AES and ECOWAS agree on “the urgent need for stronger cooperation.” But how? The AES now relies on Wagner and other partners, sidelining ECOWAS. Can the regional bloc still influence counterterrorism efforts?
Both sides promise to “preserve regional gains,” including free movement. But for how long? If talks collapse, tighter borders could hit traders and cross-border families hard.
These negotiations could reshape the region’s geopolitical landscape. Does AES truly seek reintegration, or just peaceful coexistence with ECOWAS?
One thing is clear: The battle is far from over.
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Didier Cebas K.
cameroun24.net Lundi le 26 Mai 2025
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