Environnement. Un accord sur les normes d'un marché commun du carbone trouvé par les participants à la COP29

cameroun24.net Mercredi le 13 Novembre 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les participants à la 29e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), qui se tient à Bakou, se sont mis d'accord sur les normes d'un marché commun du carbone sous les auspices de l'organisation mondiale.

 C'est ce qu'a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC).

"Hier soir, les parties se sont mises d'accord sur des normes strictes pour un marché du carbone centralisé sous l'égide des Nations unies. Il reste encore beaucoup à faire, mais c'est un bon début, le résultat de plus d'une décennie de travail", a déclaré M. Steele lors d'une conférence de presse. Il n'a pas révélé les détails des accords, mais a déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une "bureaucratie secrète de l'ONU", mais qu'ils étaient conçus pour atteindre les objectifs climatiques à moindre coût.

La veille, le secrétaire exécutif de la CCNUCC a exhorté les participants à la COP29 à conclure des accords pour lancer des marchés internationaux du carbone en finalisant l'accord sur l'article 6 de l'Accord de Paris. Cet article prévoit l'introduction de mécanismes spécifiques pour réguler les émissions de gaz à effet de serre et le commerce des unités de carbone.

COP29: Guterres appelle les pays développés à soutenir les pays émergents
 

Les pays émergents doivent avoir plus de soutien de la part des pays développés pour lutter contre le changement climatique. C’est ce qu’a estimé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

"Les pays développés doivent unir leurs capacités technologiques et soutenir les pays émergents. Chaque pays doit disposer d’instruments et de ressources pour lutter contre le changement climatique", a déclaré M. Guterres lors de l’ouverture du sommet des dirigeants dans le cadre de la conférence climatique COP29 à Bakou, en ajoutant que les pays du Groupe des vingt (G20) devraient adosser le rôle de leader dans la lutte contre le changement climatique.

Selon le secrétaire général, les pays émergents "sont contraints de faire face à de nombreux obstacles, dont la réduction du financement budgétaire, des catastrophes climatiques dévastatrices et la charge de la dette extérieure", ce qui fait qu’ils manquent de moyens pour s’adapter au changement climatique. Il a souligné que, sur chaque dollar investi l’année dernière dans l’énergie verte dans le monde, seulement 15 centimes l’ont été par les pays émergents.

M. Guterres a fait remarquer que pour repartir de façon efficace les financements en matière de la lutte contre le changement climatique global, il fallait conclure un nouvel accord qui serait à hauteur des réalités d’aujourd’hui et tiendrait compte des besoins des pays émergents. "La COP29 doit casser les murs qui limitent le flux des financements climatiques. Les pays émergents ne doivent pas partir de Bakou les mains vides", a martelé le secrétaire général.

La conférence de Bakou est la première à se tenir dans l’espace post-soviétique. Selon des estimations, jusqu’à 80.000 étrangers pourraient se rendre à Bakou pendant la COP29. Comme l’a indiqué le directeur exécutif de la conférence et vice-ministre azerbaïdjanais de l’Énergie, Elnour Soltanov, plus de 50 chefs d’État et de gouvernement ont confirmé leur participation.

AN

 

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