Soudan. Soudan: le bilan des affrontements s’est aggravé à 863 morts

cameroun24.net Lundi le 22 Mai 2023 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le nombre de civils tués lors des affrontements entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan s’élève à 863. C’est ce qu’a déclaré lundi le syndicat des médecins soudanais.

"Le bilan des affrontements s’élève à 863 morts et 3.531 blessés parmi la population civile", a indiqué le syndicat dans un communiqué cité par la chaîne de télévision El-Sharq. La semaine dernière, les médecins avaient fait état de 833 morts et 3.329 blessés.

Selon les informations de l’ONU à la date du 14 mai, le nombre de civils tués lors des affrontements s’élevait à 676, plus de 5.575 personnes avaient été blessées.

Comme l’a rapporté la chaîne de télévision Al-Hadath, l’armée a mené plusieurs frappes aériennes contre des bases des FSR dans la capitale dans la matinée. Selon les informations de la chaîne, les bombardements à Khartoum ont duré au moins deux heures. Des bruits d’explosion ont également été signalés près des villes d’Omdourman et de Khartoum Nord (Bahri).

Le 20 mai, les délégations des parties au conflit au Soudan, l’armée et les FSR, sont parvenues à Djeddah à un accord sur une trêve humanitaire, qui devrait entrer en vigueur 48 heures après sa signature, c’est-à-dire lundi après-midi. Il s’agit du deuxième accord de longue durée sur une trêve humanitaire entre l’armée et les FSR depuis le début des affrontements. La première, dont les termes devaient être respectés par les parties pendant dix jours, n’a pas duré même quelques heures.

La situation au Soudan s’est dégradée à la suite de désaccords entre le commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil souverain (la structure dirigeante du pays), et le chef des FSR, Mohamed Hamdan Dogolo (Hemeti), son adjoint au Conseil. Ces désaccords concernent avant tout les délais de l’inclusion des FSR au sein d’une armée unie ainsi que la personnalité du commandant en chef des forces armées: un militaire de carrière, modèle prôné par Abdel Fattah al-Burhan, ou un président civil, format souhaité par Mohamed Hamdan Dogolo. Des affrontements ont éclaté le 15 avril entre les deux structures près de la base militaire de Merowe et dans la capitale, Khartoum.

TASS

 

Lire aussi : L'armée soudanaise reprend le contrôle de l'aéroport de Khartoum et annonce la libération de la ville
Lire aussi : L'Union africaine craint que la formation d'un gouvernement parallèle ne divise le pays

Les plus récents

Rechercher un article