Politique. Les États-Unis veulent toujours le Groenland ? Une offre de 2,2 milliards de dollars ressurgit

L'idée, qui avait déjà fait couler beaucoup d'encre durant le premier mandat de Donald Trump, revient sur le tapis : les États-Unis souhaiteraient toujours acheter le Groenland, a appris cameroun24.
Selon le magazine américain Newsweek, l'offre initiale pourrait s’élever à environ 2,2 milliards de dollars.
💰 Cette estimation provient d’un calcul basé sur une ancienne tentative : en 1946, le président Harry Truman avait proposé 100 millions de dollars pour acquérir l'île. Recalculé avec l'inflation, ce montant équivaudrait aujourd’hui à environ 1,6 milliard de dollars. À cela s’ajoutent les 600 millions de dollars que le Danemark dépense chaque année pour le Groenland, ce qui amènerait l'offre globale à 2,2 milliards, en tenant compte d’une forme d’allocation annuelle continue.
Un dossier géopolitique tendu
Pendant son premier mandat, Donald Trump avait exprimé à plusieurs reprises son souhait d’acheter l’île arctique. Il était même allé jusqu’à menacer le Danemark de droits de douane punitifs si ce dernier refusait de céder ce territoire.
Mais la réponse des autorités danoises et groenlandaises n’a jamais changé : refus catégorique. Le Groenland est une région autonome sous souveraineté danoise, avec un statut spécial depuis plusieurs décennies.
Un intérêt stratégique… glacial mais réel
Pourquoi tant d’intérêt pour cette gigantesque île glacée ? Le Groenland occupe une position stratégique majeure dans l’Arctique. Il abrite notamment la base militaire américaine de Pituffik (anciennement Thulé), qui joue un rôle central dans le système d’alerte avancée et de défense antimissile des États-Unis.
Le traité de défense signé en 1951 entre Washington et Copenhague donne déjà aux Américains une marge d’action militaire sur le territoire, dans le cadre de leurs obligations vis-à-vis de l’OTAN. Mais la Maison-Blanche pourrait vouloir aller plus loin dans son contrôle géopolitique de la zone arctique, en raison des tensions croissantes dans cette région stratégique.
👉 Cette nouvelle relance des velléités américaines pose des questions : jusqu’où ira Washington dans sa volonté d’acquérir ce territoire ? Le Groenland, riche en ressources et bien placé sur l’échiquier mondial, attire bien plus que des regards curieux.
Greenland for Sale? U.S. Offer Could Reach $2.2 Billion, Says Newsweek
The idea may sound far-fetched, but it’s back in the headlines. The United States may still be interested in purchasing Greenland, and according to calculations by Newsweek, the potential offer could be around $2.2 billion.
💵 The figure is based on a historical bid: in 1946, U.S. President Harry Truman offered $100 million to buy Greenland from Denmark. Adjusted for inflation, that’s about $1.6 billion today. Newsweek adds $600 million, which is the annual subsidy Denmark provides to Greenland, bringing the potential total to $2.2 billion, with the idea that future annual funding would also be part of the deal.
Trump’s Arctic Ambitions Resurface
Former U.S. President Donald Trump has repeatedly said Greenland should be part of the United States. During his first term, he floated the idea of buying the island and even threatened Denmark with trade tariffs if it refused to discuss the sale.
Both Danish and Greenlandic officials strongly rejected the proposal at the time, calling it “absurd.” Despite the pushback, the notion hasn’t fully disappeared from Washington’s radar.
A Cold Land with Hot Strategic Value
Greenland is more than just ice and snow. It’s a geopolitical jewel in the Arctic with increasing importance due to global warming, melting sea ice, and the race for natural resources and strategic positioning.
The island already hosts the U.S. Pituffik Space Base (formerly Thule Air Base), which plays a key role in America’s missile warning and space surveillance system. This setup exists under a 1951 U.S.-Denmark defense treaty, signed as part of NATO commitments. Under this deal, the U.S. is responsible for defending Greenland against external threats.
With growing tensions in the Arctic region and China and Russia also eyeing influence in the far north, Washington may be looking to solidify its presence, not just militarily but territorially.
👉 Whether this renewed interest turns into a formal proposal remains to be seen. But one thing is clear: Greenland is not just a frozen island — it’s a strategic battleground in 21st-century geopolitics.
Ange NGO
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