Election Régionale. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun lance l'alerte sur les menaces qui pèsent sur ses militants
Dans une déclaration parvenu à la rédaction de cameroun24, le leadership du MRC dénonce les menaces et intimidations du régime de Yaoundé sur ses militants et sympathisants.
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Le MRC en collaboration avec d'autres partis de l'opposition et de la société civile depuis près d'une semaine, multiplie les rencontres pour descendre dans la rue le 22 septembre prochain, pour faire entendre entre autre leurs revendications au pouvoir en place.
Ces manifestations qui visent à demander le départ du président Biya, selon eux, sont vus d'un mauvais œil par le gouvernement.
Le ministre de l'administration territorial, dans un message fax adressé aux gouverneurs des régions Littoral, Centre et Ouest, que cameroun24 a pu consulter demande à ceux-ci de mettre sous surveillance les membres de ce parti.
Ce que le MRC prend très au sérieux, considère comme des menaces et prend la communauté nationale et internationale à témoins.
L'opposition camerounaise MRC, SDF, CPP, PAP, Offre Orange, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, MDI, prévoit de descendre dans la rue le 22 décembre pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.
Il s'agit de deux conditions principales : La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection.
Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble être sourd à toutes ces demandes.
Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji a déjà prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester.
Ange NGO
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