International. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger créent une organisation de défense collective

cameroun24.net Dimanche le 17 Septembre 2023 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé une charte visant à créer une organisation de défense collective dans la zone clé de la région du Sahel.

 C'est ce qu'a annoncé le président par intérim du Mali, Assimi Goïta.

"J'ai signé aujourd'hui avec les chefs d'État du Burkina Faso et du Niger la Charte du Liptako-Gourma portant création de l'Alliance des États du Sahel (AES) pour créer une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle au profit de nos pays", a-t-il écrit sur sa page du réseau social X (ex-Twitter).

La zone historique du Liptako-Gourma est située dans les régions frontalières des trois États. Des groupes armés radicaux sont désormais actifs sur son territoire.

Au Niger, l'ancien parti au pouvoir se prononce contre l'intervention de la Cédéao
 

Le Parti nigérian pour la démocratie et le socialisme-Taraya, qui était au pouvoir au Niger avant le coup d'État militaire, s'est prononcé contre une éventuelle intervention militaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Sa position est exposée dans une déclaration du parti.

"À l'issue du débat au sein du parti, la majorité s'est opposée à une intervention armée de la Cédéao", a déclaré l'agence de presse nigériane. Dans le même temps, le parti a exigé le rétablissement du président du Niger, Mohamed Bazoum, qui est également son président.

Le 26 juillet, un groupe d'officiers de la garde présidentielle s'est mutiné au Niger et a annoncé la destitution du président Bazoum. Le Conseil national pour le salut de la patrie, dirigé par le commandant de la garde Abdourahamane Tchiani, a été formé pour gouverner le pays. Les dirigeants des États membres de la Cédéao ont imposé des sanctions sévères contre les rebelles et ont exigé qu'ils libèrent Bazoum, menaçant de recourir à la force.

TASS

 

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