Revolution Abeilles. La mise en résidence surveillée de Maurice Kamto va se poursuivre

cameroun24.net Jeudi le 29 Octobre 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’audience de référée en Demande de main levée de la voie de fait administrative de l'État du Cameroun a été renvoyé ce jour au 12 novembre.

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Les avocats de Maurice Kamto accuse l'Etat du Cameroun de le séquestrer chez lui à Santa Barbara, un quartier huppé de Yaoundé, la capitale camerounaise.

Ils ont trainé la Police, la Gendarmerie et le Ministère de l'Administration Territoriale qui représente l'Etat dans cette affaire devant le juge de référée.

A l'audience de ce matin, selon un avocat qui y était présent, la DGSN et le MINAT se sont bel et bien présentés devant le juge à travers leurs représentants. Curieusement le Secrétaire d'Etat à la Défense en charge de Gendarmerie n'a pas jugé necessaire de se présenter devant le juge alors que des gendarmes sont bien présents devant le domicile de Maurice Kamto et filtre les entrées et sorties à son domicile.

La partie demanderesse a fait valoir ses arguments aux écritures produites par les accusés. Le juge a renvoyé l'affaire au 12 novembre 2020, pour les conclusions en réplique de ces arguments.

L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Ils ont été violemment reprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.

Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.

Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la répression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.

Ange NGO

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