Justice. La Cour pénale africaine devrait entamer son travail dès que possible

cameroun24.net Jeudi le 25 Mai 2023 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les pays africains doivent accélérer la mise en place de la Cour pénale africaine, qui remplacera la Cour pénale internationale (CPI) sur le continent et permettra d’éviter des situations similaires à celle liée au mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

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 C'est ce qu'a déclaré jeudi l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, soulignant que le gouvernement sud-africain ne pouvait pas inviter le dirigeant russe au prochain sommet des Brics en août et puis l'arrêter.

"Les documents sur la mise en place de la Cour pénale africaine doivent être ratifiés dès que possible par les pays du continent afin de pouvoir prendre leurs propres décisions sur l'émission de mandats au lieu de suivre la CPI", a expliqué M. Mbeki s'exprimant lors des festivités dues à la Journée de l’Afrique.

La décision de créer la Cour pénale africaine a été prise lors du sommet de l'Union africaine à l'été 2014. D'importants travaux ont été réalisés depuis lors pour mettre en œuvre ce plan, mais ils ne sont pas encore terminés.

"Je ne pense pas que le gouvernement sud-africain accepte un jour d'arrêter le président russe Vladimir Poutine en raison de la participation de notre pays à la CPI", a-t-il ajouté.

Selon lui, les Brics doivent accepter soit de tenir un sommet sous la présidence de l'Afrique du Sud dans un des pays des Brics, soit de le tenir virtuellement. "Je suis bien persuadé que nous ne pouvons pas dire au président Poutine "venez en Afrique du Sud" et puis l’interpeller. Dans le même temps, nous ne pouvons pas dire "venez en Afrique du Sud" et ne pas le détenir, car cela enfreint notre propre loi et nous ne pouvons pas nous comporter comme un gouvernement illégal", a résumé l’ex-dirigeant.

Pour rappel, à la mi-mars, la CPI a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Vladimir Poutine et de la commissaire présidentielle aux droits de l'enfant en Russie, Maria Lvova-Belova. Le document indique que ces personnes pourraient être impliquées dans des "crimes de guerre consistant à la déportation illégale de population (enfants) et au transfert illégal de population (enfants) des territoires occupés de l'Ukraine vers la Fédération de Russie".

TASS

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