Les États-Unis estiment que leurs frappes ciblées contre trois installations nucléaires iraniennes ont considérablement freiné les ambitions atomiques de Téhéran, a appris cameroun24.

Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, ces attaques auraient retardé le programme nucléaire iranien d’un à deux ans. Des évaluations confirmées par les services de renseignement américains.

Un coup de frein stratégique

"Nous pensons que c’est probablement deux ans", a insisté Parnell. Ces frappes interviennent après l’échec des négociations entre Washington et Téhéran, suspendues en raison de l’offensive israélienne du 12 juin et de la riposte iranienne. Alors que les tensions montaient, les États-Unis ont frappé trois sites nucléaires iraniens dans la nuit du 21 au 22 juin, déclenchant une nouvelle escalade.

Un accord encore possible ?

Malgré les hostilités, des pourparlers secrets se poursuivent. NBC News révèle que l’émissaire américain Steve Witkoff s’apprête à discuter avec des représentants iraniens pour un éventuel accord sur le nucléaire. La Maison-Blanche reste évasive, mais la porte n’est pas totalement fermée.

L’Iran riposte, mais à quel prix ?

En réponse aux frappes américaines, Téhéran a lancé des missiles sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, sans faire de victimes selon Washington. Les autorités iraniennes clament une "victoire" contre Israël, tandis que le journaliste Seymour Hersh révèle que l’objectif réel des États-Unis était d’empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire à court terme, sans pour autant anéantir complètement son programme.

Une trêve fragile

Un cessez-le-feu, négocié sous l’égide de Donald Trump, est entré en vigueur le 24 juin. Mais avec des installations endommagées et des stocks d’uranium déplacés, la question nucléaire iranienne reste plus que jamais au cœur des enjeux géopolitiques.
 

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US Strikes on Iran: Nuclear Program Delayed by 2 Years, Pentagon Claims

The United States believes its targeted strikes on three Iranian nuclear facilities have significantly set back Tehran's atomic ambitions. According to Pentagon spokesman Sean Parnell, these attacks delayed Iran’s nuclear program by one to two years—assessments backed by US intelligence.

A Strategic Setback

"We believe it's likely two years," Parnell stressed. The strikes followed failed negotiations between Washington and Tehran, suspended after Israel’s June 12 offensive and Iran’s retaliation. As tensions escalated, the US hit three nuclear sites on June 21-22, sparking further conflict.

A Deal Still Possible?

Despite hostilities, backchannel talks continue. NBC News reports that US envoy Steve Witkoff will soon meet Iranian officials for potential nuclear talks. The White House remains vague, but the door isn’t fully closed.

Iran Strikes Back

In response, Tehran fired missiles at Qatar’s Al-Udeid Air Base—the largest in the Middle East—with no casualties reported. Iranian officials claim "victory" over Israel, while Pulitzer-winning journalist Seymour Hersh reveals the US aimed to block Iran’s short-term nuclear weapon capability, not eliminate its entire program.

A Fragile Truce

A Trump-brokered ceasefire took effect on June 24. But with damaged facilities and relocated uranium stocks, Iran’s nuclear ambitions remain a global flashpoint.
 

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Didier Cebas K.

 

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