Politique. Cyril Ramaphosa exige des réparations historiques : L'Europe doit payer pour le pillage de l'Afrique !

Lors de la visite d’État du président autrichien Alexander Van der Bellen en Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a lancé un pavé dans la mare, a appris cameroun24.
Le chef d’État sud-africain a sommé les nations européennes de « compenser le pillage historique de l’Afrique par des investissements contemporains ». Une déclaration qui résonne comme un rappel à l’ordre postcolonial.
« L’Europe s’est développée en exploitant l’Afrique. Elle doit maintenant montrer le même enthousiasme à investir dans son développement », a-t-il asséné, sous-entendant que le Vieux Continent a une dette morale envers l’Afrique. Une position qui s’inscrit dans la campagne lancée en 2022 par Pretoria et Accra, réclamant 777 000 milliards de dollars de réparations pour la traite transatlantique des esclaves.
Face à cette charge, Alexander Van der Bellen a répondu avec prudence, rappelant que l’Autriche n’avait pas eu de colonies en Afrique. Toutefois, il a évoqué les défis sécuritaires actuels de la France au Sahel, comme pour souligner que les relations Europe-Afrique restent complexes.
Cette sortie de Ramaphosa relance le débat sur les réparations coloniales, un sujet explosif qui divise toujours. Alors que l’Afrique exige justice, l’Europe résistera-t-elle à cette pression grandissante ?
Cyril Ramaphosa Demands Historical Reparations: Europe Must Pay for Africa’s Plunder!
During Austrian President Alexander Van der Bellen’s state visit to South Africa, Cyril Ramaphosa dropped a bombshell. The South African leader urged European nations to "compensate for Africa’s historical exploitation through modern investments." A statement that echoes like a postcolonial wake-up call.
"Europe developed by exploiting Africa. It must now show the same enthusiasm in investing in its development," he declared, implying that the continent has a moral debt to repay. This stance aligns with the campaign launched in 2022 by South Africa and Ghana, demanding $777 trillion in reparations for the transatlantic slave trade.
In response, Van der Bellen cautiously pointed out that Austria had no African colonies, though he mentioned France’s current security challenges in the Sahel, highlighting the complexities of Europe-Africa relations.
Ramaphosa’s remarks reignite the debate on colonial reparations, a contentious issue that continues to divide. As Africa demands justice, will Europe bow to the mounting pressure?
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Moussa Nassourou
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