Politique. Plus d'une centaine de partis dissous et suspendues en Guinée

Le gouvernement guinéen a ordonné la dissolution de 53 partis politiques, a suspendu les activités de 54 autres pour trois mois et compte surveiller le travail de 67 autres, y compris les principaux partis d'opposition.
C'est ce qu'a rapporté le site d'information local Guinée 360, qui se réfère à une liste publiée par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation.
Le ministère guinéen pointe des violations de la législation nationale par les partis dissous, notamment en matière de rapports financiers. Certains partis n'ont pas tenu leur congrès à temps, comme l'exigeait leur statut.
Les partis dont les activités ont été suspendues doivent, dans un délai de 90 jours, mettre tous leurs documents et principes de fonctionnement en conformité avec la loi. Sinon, ils seront dissous.
Les 67 partis surveillés ont également commis des violations. Actuellement, ils peuvent poursuivre leurs activités, mais s’ils ne remédient pas aux violations, les autorités ont le droit de les dissoudre ou de suspendre leurs activités.
Parmi les forces politiques placées sous surveillance figurent les principaux partis d'opposition, le Rassemblement du peuple de Guinée, dirigé par l'ancien président Alpha Condé, l'Union des forces démocratiques de Guinée et l'Union des forces républicaines.
DCK
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