Crise anglophone. Les otages libérés dans le Lebialem font des révélations

cameroun24.net Mardi le 20 Octobre 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La semaine dernière, l'unité d'élite de l'armée camerounaise, le Bataillon d'Intervention Rapide, a libéré près d'une cinquantaine de personnes détenus dans les camps séparatistes.

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Une semaine après la mort du Général séparatiste AYIKEH dit "man pass gun" ou encore le "roi de la forêt", abattu par le BIR lors d'une opération d'envergure dans son camp de retranchement, les séparatistes continuent d'essuyer des revers.

En effet un autre Raid du Bataillon d'Intervention Rapide dans un autre camp séparatiste toujours dans le Lebialem a permis de libérer plusieurs autres otages.

Ceux-ci ont révélé qu'ils ont été capturé par les séparatistes, parce qu'ils n'ont pas contribué à l'effort de guerre exigible de 250 000 Fcfa que les séparatistes collectent dans tous les villages qu'ils contrôlent.

Ils ont été conduit dans la brousse dans les camps séparatistes où ils ont été torturé, affirment-ils.

Lebialem demeure un département à haut risque qui échappe toujours au contrôle total des autorités camerounaises.

En effet, l'autre leader séparatiste, Field Marshall des "Reds Dragons" qui est toujours recherché par l'armée dicte sa loi ici. Il avait chassé tous les chefs traditionnels et s'y est intronisé comme seul chef.

Les régions anglophones du Cameroun sont frappés par un violent conflit qui oppose l'armée régulière à des séparatistes qui réclament l'indépendance de leurs régions.

Le conflit a déjà fait plus de 12 000 morts et un million de réfugiés et déplacés internes selon des ONGs locales internationales.

Le Sénat américains menace de sanctions ciblées les différents protagonistes gouvernementaux et séparatistes qui violent les Droits de l'Homme.

Plusieurs partis de l'opposition réunis au sein des forces pour le changement, la sécurité et la paix au Cameroun ont débuté le 22 septembre 2020 une série de manifestations pour demander au gouvernement de mettre fin à cette guerre

Guy F. FOSSO

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