Les autorités nigériennes ont retiré 992 passeports diplomatiques, y compris ceux qui appartenaient aux membres du gouvernement et de l'administration présidentielle dissous après le coup d'État militaire

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Les autorités nigériennes ont retiré 992 passeports diplomatiques, y compris ceux qui appartenaient aux membres du gouvernement et de l'administration présidentielle dissous après le coup d'État militaire, annonce une lettre adressée par le ministère des Affaires étrangères du pays à toutes ses ambassades et missions à l'étranger, joignant la liste comportant les noms.

Le ministère publie ''la liste des passeports diplomatiques nigériens annulés pour caducité appartenant aux anciens présidents des institutions, anciens ministres, anciens députés nationaux, anciens conseillers et conseillers spéciaux à la présidence, à l'assemblée nationale, à la primature ainsi qu'à des personnalités nigériennes et non nigériennes n'étant plus en position de détenir lesdits passeports'', indique l’Agence nigérienne de presse. En outre, sur les 992 passeports annulés, 50 avaient été ''délivrés à des non Nigériens''.

L'annonce actuelle sur le retrait des passeports diplomatiques est la deuxième. Toujours selon le média, ''le 31 août dernier, le gouvernement du Niger annulait les passeports diplomatiques de cinq personnalités du régime déchu'' dont ceux de l'ancien premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, et du chef de la diplomatie, Hassoumi Massoudou.

Des militaires nigériens se sont rebellés fin juillet et ont annoncé la destitution du président Mohamed Bazoum. Ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani, qui a dirigé la garde présidentielle, et formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Au cours des jours suivants, plusieurs hauts responsables du gouvernement et de l'administration, des députés et des conseillers ont pu quitter le pays pour l'étranger. La plupart ont traversé la frontière avec le Nigeria.

Niger: les troupes américaines ont repris leurs opérations sur leurs bases (Pentagone)

L’armée américaine a repris ses opérations sur ses bases situées au Niger après avoir reçu l'approbation des autorités locales. C'est ce qu'a déclaré le général James Hecker de l'armée de l'air américaine.

"Nous n'avons pas procédé à des lancements de drones depuis nos bases depuis un certain temps, mais nous effectuons à présent la plupart de nos missions de routine dans cette zone. Les opérations ont repris après que nous avons reçu l'aval des autorités compétentes", a déclaré M. Hecker, cité par le Wall Street Journal. "Les États-Unis se réservent le droit de mener des opérations pour protéger leurs forces et leur personnel si nécessaire. Toutefois, nous ne reprenons pas la coopération antiterroriste avec le Niger et nous n'entrerons pas dans les détails des opérations de sécurité", a-t-il ajouté.

Le 8 septembre, le magazine Politico avait rapporté, en citant ses sources, que le nombre de soldats américains stationnés au Niger pourrait être réduit de moitié dans un avenir proche en raison de la décision du Pentagone de redéployer les troupes par mesure de précaution après le putsch qui a chassé le président Mohamed Bazoum du pouvoir fin juillet.

TASS

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