RDC. Le procès des putschistes contre le président Félix Tshisekedi a démarré en RDC

cameroun24.net Vendredi le 07 Juin 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe a entamé les audiences dans le procès de 53 personnes, dont trois Américains et un Belge, accusées de la tentative de coup d’État du 19 mai, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).



Le tribunal siège dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo, dans la capitale congolaise. Les chefs d’accusation sont attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre, ainsi que financement du terrorisme.

Le dimanche matin du 19 mai, des tirs ont retenti à Kinshasa. Un groupe d’hommes armés a pénétré dans le palais de la Nation, la résidence officielle du président du pays Félix Tshisekedi relate TASS. Ce dernier était absent à ce moment-là. Un autre groupe a attaqué la maison du vice-premier ministre et candidat au poste de président de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, faisant partie de l’entourage de Tshisekedi.

Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Sylvain Ekenge, a déclaré quelques heures plus tard qu’"une tentative de coup d’État a été étouffée dans l’œuf par les forces de défense et de sécurité". Selon lui, des ressortissants américains ont pris une part active à cette tentative de coup d’État. L’ancien officier de l’armée congolaise résidant aux États-Unis Christian Malanga a été désigné comme le chef des putschistes. Ce riche homme d’affaires et politicien a vécu ces dernières années dans l’Utah, aux États-Unis, où sa famille a obtenu l’asile politique. Il a été tué dans une fusillade après avoir résisté à son arrestation.

Au total, six individus ont été tués lors du putsch au palais présidentiel. Une autre personne a été tuée lors de l’attaque de la maison de Kamerhe. Deux officiers de police figurent parmi les morts.

La tentative de coup d’État de mai est la cinquième en RDC depuis l’automne 1960, lorsque le premier ministre de l’époque, Patrice Lumumba, a été renversé.

AN

 

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